Le PST solidaire avec les enseignants contractuels
Le parti socialiste des travailleurs s'élève contre la précarisation de l’emploi et les CDD !
Le PST réitère toute sa solidarité avec les enseignants et les enseignantes contractuels dans leur lutte légitime pour leur intégration et leur titularisation dans leurs postes de travail.
Après plusieurs années d’enseignement (plus de 15 ans pour certains), il devient inadmissible de leur imposer un concours pour devenir… enseignant. Ils sont plus de vingt mille contractuels à avoir assuré les cours à plus d’une génération sans… concours. L’argument juridique opposé aux enseignants contractuels s’avère caduc face à une réalité désastreuse en matière de déficit dans les effectifs (plus de 48 000), dans les infrastructures et dans les moyens pédagogiques que connaît le secteur de l’éducation.
Ce n’est pas aux enseignants de payer l’impasse des politiques libérales qui ont détruit les instituts de formation des enseignants, bloqué les recrutements et généralisé les déficits et la précarité. C’est aux pouvoirs publics de légiférer pour résoudre ces problèmes lorsque les textes en vigueur, notamment ceux de la fonction publique, nous enfoncent dans de telles aberrations.
Par leur mobilisation et leur longue marche, entamée depuis Bejaïa le 27 mars 2016, les enseignants et les enseignantes contractuels ont remis à l’ordre du jour la question de la précarité de l’emploi dans notre pays et dans tous les secteurs. La généralisation des CDD et du pré emploi est devenue la règle depuis les années 90 à la faveur de la déferlante néo libérale dans le but de mettre au pas les travailleurs et imposer la baisse des salaires.
Le PST appelle à la solidarité de tous avec les enseignants et les enseignantes contractuels dans leur lutte pour l’intégration dans leurs postes de travail ainsi que la titularisation de tous les travailleurs précaires des CDD et du préemploi.
Le Secrétariat National du PST.
Alger, le 04 avril 2016
Commentaires (3) | Réagir ?
merci
Soyez certaine, ils ne vont pas tarder à ouvrir leurs grandes gueules, plus fort que l'habitude.