Révélation "Panama Papers" : le premier ministre islandais poussé à la démission
Le premier ministre islandais Sigmundur Gunnlaugsson va démissionner, a annoncé mardi le vice-président de son parti. Selon des documents des "Panama Papers", l'épouse du chef du gouvernement possède une société enregistrée au Panama.
"Le Premier ministre a informé le groupe parlementaire du (Parti du progrès) qu'il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre", a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l'Agriculture. Un peu plus tôt, M. Gunnlaugsson avait demandé au chef de l'Etat la dissolution du Parlement, mais celle-ci avait été refusée par le président Olafur Ragnar Grimsson.
L'opposition a annoncé lundi le dépôt d'une motion de censure après la publication de documents selon lesquels l'épouse du Premier ministre possède une société enregistrée au Panama. La structure détient des créances de banques renflouées par l'Etat.
Les allégations des "Panama papers" concernant l'Islande avaient déjà été évoquées le mois dernier. La publication massive d'informations par une centaine d'organes de presse du monde entier depuis dimanche soir a cependant ravivé les critiques à l'encontre du Premier ministre.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi soir devant le Parlement à Reykjavik pour demander la démission du chef du gouvernement. Une nouvelle manifestation était prévue ce mardi à partir de 17h00 locales (19h00 en Suisse).
AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
Oui, parce que les Islandais et les Islandaise aime leur pays, ils agissent en conséquence, il suffit d'observer qu'il est l'état du pays.
Nous le peuple de mouton, nous n'aimons pas notre pays, alors nous le laissons entre les mains des voyous, nous constatons l'état lamentable dans lequel se trouve notre pays.
C'est pour cela que je dis : c'est les peuples qui font un pays, c'est pas le pays qui le peuple.
Un pays si vous le laisser aux moutons, il y aura que des moutons qui finissent à l'abattoir comme nous enfants finissent lorsqu'ils ont eux la chance de traverser la mer, dans les couloirs des immeubles où sous des toiles de tentes, puis à mendier un morceau de pain sur les trottoirs, sois il finissent dans les ventres des poissons que leurs mères achètent sur les places des marchés, sans se poser la question est-ce qu'un enfant Algérien n'a pas fini dans le ventre du poisson qu'elle va manger.