Entrepreneur indélicat et chaos urbanistique en plein cœur de Batna
Les habitants de la ville de Batna, notamment les citoyens des deux quartiers la cité En-Nasr et la cité du 5-Juillet en plein centre-ville de Batna se plaignent de l’état de dégradation avancée que connaissent les artères principales, chaussées et routes.
Le centre-ville et la périphérie en souffrent assez. Les routes et chaussées réformées n’ont pas été refaites depuis le passage d'un entrepreneur corrompu qui a bâclé les travaux pour lesquels il a été engagé. Ces travaux n’ont pas été avalisés par le service technique de la ville. Devant l’ire de la populaire, le président de l’APC de Batna a été obligé d’ester en justice l’indu entrepreneur. Lequel a été obligé de rembourser 12 milliards et de reprendre les travaux d’aménagement des voies publiques.
Le problème se pose aujourd’hui aux nouveaux élus qui doivent mettre les bouchées doubles pour répondre aux sollicitations des citoyens. En effet, les habitants des quartiers indiquent au Matin d’Algérie que la situation ne fait qu’empirer avec les pluies qui provoquent chaque année des dégâts importants, transformant les rues en un véritable bourbier. Avec le temps, le laisser-aller aidant, Les routes principales afficheront des défaillances plus importantes encore. Crevasses, trous béants en plusieurs endroits…tout laisse croire qu’on est en plein douar, déplorent les uns et les autres. Pourtant, expliquent des citoyens «ce ne sont pas les démarches auprès de l'APC qui ont manqué, nous n'avons jamais cessé de frapper à toutes les portes des services concernés qui à chaque fois nous promettent monts et merveilles, mais jusqu’à présent nous n'avons rien vu venir, les choses n'ont pas bougé d'un pouce. Pire encore les routes se dégradent davantage. Cet état de fait, par ailleurs, soulève l’indignation des automobilistes, taximen, bus et autres, qui craignent pour leurs véhicules, notamment la suspension. Les piétons, de leur côté éprouvent les pires difficultés pour entrer et sortir de chez eux, se déplacer, faire les courses.
Quant aux enfants scolarisés de ces cités, ils subissent la poussière en été, et la boue pendant les jours de pluie. Les habitants de ces quartiers lancent des cris de détresse aux autorités locales pour améliorer leur cadre de vie. S’ils ne sont pas écoutés, ces mêmes habitants en colère prévoient de fermer les routes et les différentes intersections de la ville.
Abdelmadjid Benyahia
Commentaires (1) | Réagir ?
C'est pas qu'a Batna, c'est dans toute l'Algérie, il faut prier matin et soir le dieu qu'il y est pas une secousse sismique importante, parce que ça sera des milliers de morts qu'il y aura dans le pays.