Abdellah Djaballah : "La place de la femme est dans la charia"
La conférence de l'opposition de Mazafran se poursuit. Si Abderrazak Mokri, patron du MSP appelle "à plus d'unité", l'islamiste Djaballah ne se départit pas de ses vieux démons.
Au cours de son intervention Mokri a insiste pour faire de "ce front unitaire qui puisse être une base essentiel pour faire barrage a ceux qui mettent le pays dans le péril". Abdellah Djaballah qui a succédé à Mokri a vite planté le décor en tressant son discours de références religieuses. Comme d'habitude, avec cet islamiste on n'est jamais dans la politique mais de ce front unitaire est une base essentiel pour faire barrage sur ceux qui mettent le pays dans le péril. Ainsi, comme pour contrebalancer le discours résolument moderniste et libérateur d'Ali Yahia Abdennour, Abdellah Djaballah plombe l'atmosphère des participants à cette conférence en déclarant : "La place de la femme est dans la charia".
Djaballah, avec des déclarations aussi rétrogrades, nous renvoie à ces temps sombres des années 1990 où la religion avait pris le pas sur le politique. Doit-on s'étonner de cette saillie quand on sait les positions de cet islamiste sur la question identitaire par exemple ? Assurément non.
Comme quoi, il y a loin de la coupe aux lèvres en les membres de cette opposition. Hormis la critique du régime, l'écart programmatique entre les membres de ll’Instance de suivi et de concertation de l’opposition (Isco) est difficile à combler. Le conservatisme le plus abyssal a décidément de beaux jours devant lui avec un personnel politique de la veine de Djaballah.
Yacine K.
Commentaires (7) | Réagir ?
merci
wanissa
Sans rire et dire que ces individus sont représentatifs d'une frange de la population. En faite Mesdames vous leur faites peur à ces mecs, ils préfèrent rester entre eux et ceci porte un nom... HAHAHA