Affaire Mécili-Hasseni : Medelci n'a rien obtenu de Kouchner
Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé que le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, est bien venu s’entretenir à Paris de l’affaire Mohammed Ziane Hasseni, diplomate algérien soupçonné d’avoir commandité le meurtre de l’opposant Ali Mecili en 1987. Interrogé, dans un point de presse, sur cette entrevue et sur son résultat, le responsable de la communication du Quai d'Orsay, a été très explicite : "Je vous confirme que le ministre a rencontré son homologue algérien à la demande de ce dernier ce matin. Ils ont évoqué les sujets d’intérêt commun, notamment l’Union pour la Méditerranée et la situation au Soudan.Lors de cet entretien, M. Medelci a présenté le point de vue algérien sur l’affaire que vous mentionnez, pour laquelle une procédure judiciaire est en cours."
Autrement dit, le ministère français des Affaires étrangères n'a prérogative d'interférer dans les affaires de la justice.
C'est la réponse, très "diplomatique", que ramène Medelci de Paris.
Rappelons que dans un communiqué cité par l'agence APS, le ministère algérien des AE avait précisé que M. Medelci a "instamment" demandé que les autorités françaises prennent "toutes les dispositions nécessaires" pour "un règlement rapide de la situation imposée au diplomate algérien, M. Hasseni Mohamed Ziane".
La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la mise en examen (inculpation) de Mohammed Ziane Hasseni pour "complicité d'assassinat". Ce dernier est soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris.
Visé par un mandat d'arrêt international émis en décembre 2007 par la justice française, M. Hasseni, responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, avait été interpellé le 14 août 2008 à l'aéroport de Marseille (sud-est de la France).
M. Medelci a fait part à M. Kouchner lors de cette rencontre organisée "à sa demande et sous le timbre de l'urgence, de la grande préoccupation" du gouvernement algérien sur cette affaire.
Le chef de la diplomatie algérienne a fait part également de la "réprobation de la partie algérienne quant à la décision annoncée, mardi, par la chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris confirmant la mise en examen et le maintien sous contrôle judiciaire de M. Hasseni".
L.M.
Autrement dit, le ministère français des Affaires étrangères n'a prérogative d'interférer dans les affaires de la justice.
C'est la réponse, très "diplomatique", que ramène Medelci de Paris.
Rappelons que dans un communiqué cité par l'agence APS, le ministère algérien des AE avait précisé que M. Medelci a "instamment" demandé que les autorités françaises prennent "toutes les dispositions nécessaires" pour "un règlement rapide de la situation imposée au diplomate algérien, M. Hasseni Mohamed Ziane".
La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la mise en examen (inculpation) de Mohammed Ziane Hasseni pour "complicité d'assassinat". Ce dernier est soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris.
Visé par un mandat d'arrêt international émis en décembre 2007 par la justice française, M. Hasseni, responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, avait été interpellé le 14 août 2008 à l'aéroport de Marseille (sud-est de la France).
M. Medelci a fait part à M. Kouchner lors de cette rencontre organisée "à sa demande et sous le timbre de l'urgence, de la grande préoccupation" du gouvernement algérien sur cette affaire.
Le chef de la diplomatie algérienne a fait part également de la "réprobation de la partie algérienne quant à la décision annoncée, mardi, par la chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris confirmant la mise en examen et le maintien sous contrôle judiciaire de M. Hasseni".
L.M.
Commentaires (15) | Réagir ?
Je lis "instamment demandé"... Mais à qui s'adresse t-on ? à des demeurés ? Medelci va tenir ce langage à Kouchner? ha!ha!ha!
Ils sont capables de toute platitude ces hommes du sérail. Nous avons honte de partager ce pays avec vous. Mais ne vous enfaites pas, il n'y a qu'humiliation qui vous échoit légalement. Bientot, nous éspérons, vous voir défiler devant le TPI pour tous vos assassinats d'innocents, des varis fils de ce pays, de la délapidation des biens publiques. L'affaire Khalifa sera réouverte. Nous prions Dieu de venir en aide à ce malheureux peuple quii n'a que les bras de la mer pour l'acceuillir. Honte à vous!