Manuel Valls bientôt à Alger, pour John Kerry, on attendra...
Les semaines qui suivent annoncent une intensification de l’activité diplomatique à Alger.
Stéphan Le Foll, ministre de l’Agriculture français, sera à Alger courant de la journée de jeudi. Habitué des salons d’Alger, c’est la sixième fois qu’il revient pour des rencontres avec le premier ministre et le ministre de l’Agriculture. Stéphane Le Foll est un des plus proches fidèles du président François Hollande. "Au cours de cette visite, M. Le Foll rencontrera au cours de son séjour plusieurs personnalités gouvernementales, parmi lesquelles son homologue, M. Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche. Il sera par ailleurs reçu en audience par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal", annonce un communiqué de l’ambassade de France en Algérie.
Et d’ajouter que "neuf mois après la visite de travail et d’amitié du Président de la République, dans la continuité des nombreuses visites officielles françaises en Algérie et à quelques semaines du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau - qui sera conjointement présidé à Alger par les Premiers ministres français et algérien -, le déplacement de M. Le Foll mettra à nouveau à l’honneur la densité des liens entre la France et l’Algérie"
Outre la venue du premier ministre Français, la visite de John Kerry, secrétaire d’Etat américain est aussi dans les prévisions. Aucune date n’est retenue sil l’on en croit le ministère des Affaires étrangères. "Aucune date n'a encore été arrêtée pour la visite en Algérie du secrétaire d'Etat américain John Kerry", confie à l’APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. Ce dernier a précisé que "des consultations sont en cours entre les deux départements des affaires étrangères pour convenir d'une date pour la tenue à Alger de la 4e session du Dialogue stratégique algéro-américain, qui sera co-présidée par les chefs de diplomaties des deux pays".
Pour Manuel Valls comme pour John Kerry, il sera sans doute question d'échanges, mais aussi et surtout de question sécuritaire à travers des échanges sur le chaos libyen notamment. L'Algérie qui ne veut pas d'une intervention militaire pousse à l'installation du gouvernement unifié à Tripoli même. En revanche, plusieurs médias ont annoncé la présence de forces spéciales françaises en Libye. Comment concilier toutes ces positions et éviter que ce pays ne sert de base-arrière pour Daech pour ses attaques dans la région et la très proche Europe. Telle est la grande interrogation pour couper l'herbe sous les pieds des va-t-en-guerre de tout poils.
Sofiane Ayache
Commentaires (4) | Réagir ?
merci bien pour le site
wanissa
Et cet adage Kabyle qui dit "all-koum itshane zeriaa"
en français: la nation qui a mangé sa semence.