Lettre ouverte à M. Amar Saâdani
Au lieu de pérorer des fadaises que votre parti détient la majorité dans différentes institutions - bien sûr avec la fraude qui n’amuse plus personne, si ce n’est seulement vos semblables prébendiers de la scène politique, qui ont squatté des postes "d’emplois" gracieusement rémunérés grâce à celle-ci, par votre talent de raconteur de bêtises disais-je, vous auriez plus de succès sur les places publiques où vous seriez plus célèbre et mieux respecté, mais là vous avez raté votre vocation.
Par Nora Bendiffelah
Depuis que vous avez été porté illégalement à la tête du FLN-bis par votre parrain Abdelaziz Bouteflika, vous ne cessez de discourir les mêmes bobards ignominieux assourdissants votre auditoire, en particulier, les sottises propagées à l’égard de l’opposition et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous et la politique d’échec du potentat qui, malgré la maladie qui le handicape, il s’accroche désespérément et illégitimement, à la magistrature suprême du pays.
Le proverbe dit, il n’y a que la vérité qui blesse, cette vérité qui vient aussi de l’opposition vous dérange M. Saâdani, les résultats de cette gestion de plus 17 années de cafouillage et d’opacité sont étalés à la lumière du jour, alors il n’y a plus rien à corriger de la laideur politique actuelle par le mensonge et de cacher, l’ombre de votre mentor avec un parapluie, qui est le principal responsable de la faillite nationale.
Oui M. Saâdani, pas seulement l’opposition souhaite un changement, mais 98 % des Algériennes et des Algériens l’exigent, qui est légitime de prendre en main leur destin commun avec des compatriotes dynamiques compétents démocratiques intègres et légitimes à la tête de l’Etat et des institutions étatiques. Que l’Algérie ait un régime qui régente le pays seulement par les lois qui ont un caractère universel, répond aux aspirations de la nation et de notre temps, cela vous panique M. Saâdani, en particulier, de perdre vos privilèges votre influence et les passe-droits au profit de vos proches.
Votre mensonge M. Saâdani, a de petites jambes, il est toujours rattrapé par la vérité en un temps record et dans les moments inattendus, que ni les astuces et ni les artifices ne peuvent changer. La nature fait faire séparer le bon grain comestible et vital des peuples, du mauvais qui sème le virus maladif.
Il est grand temps donc de changer votre disque Monsieur, votre vile musique anachronique de supercherie, entonnée déjà par le parti unique dans les années 1960, est révolue. Puis que nous sommes dans la nouveauté, dites au peuple, par exemple, comment et d’où est venu l’argent avec lequel vous avez acheté l’appartement dans un quartier résidentiel de Paris ? Une sombre affaire entourée d’interrogations. D’où vient une aussi grosse somme de centaines de milliers d’euros et, comment elle a été transférée ?
Expliquez au peuple votre opiniâtreté à ne pas lui rendre le sigle FLN pour lequel il a enduré le martyre et sacrifié ses biens aimés enfants, qui devait être protégé par la loi comme pour l’ALN et toutes les antiquités historiques de la guerre de libération. Ce sigle admiré par le monde et a fait rayonner l’Algérie lors de la guerre de libération, a été squatté à l’indépendance par votre parti, pour servir de référence aux carrières et de fonds de commerce à sa faune de cupides. Oui une faune qui a réuni les faux moudjahidine, les imposteurs, les usurpateurs, les prédateurs, les extrémistes de tout acabit, les baltaguias et une mafia vorace, dont certains votent toutes les selles que présente le potentat, pour devenir aujourd’hui la risée du pays et un pernicieux pour l’avenir de la nation. Vous M. Saâdani qui clabaude en tout lieu et toute circonstance votre parti détient la majorité, pour une fois de votre vie, soyez sérieux et ayez une once d’intégrité et de courage devant le peuple, pour lui dire la vérité d’où provient cette majorité, afin de pouvoir bénéficier un peu de crédibilité.
Il n’y a que vous, celles et ceux qui profitent des largesses et des commodités que procurent, l’illégitimité et la politique médiévale de gabegie du zaimisme autocratique, qui s’obstinent à voir dans l’obscurité ambiante le bout du tunnel, alors que cette situation calamiteuse de crise et de blocage politique peut à tout moment engendrer une sédition, dont personne n’est en mesure d’évaluer le désastre. Même les médias allemands, généralement réservés et désintéressés par la politique élgérienne, après analyses des experts, rapportent, avec la baisse des prix des hydrocarbures seules rentes du pays et l’immobilisme politique en cours, que l’Algérie se retrouve sur un volcan, qui n’augure rien de bon dans son proche avenir.
N. B.
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