La Gendarmerie nationale veut réduire de 30 % les accidents de la route

10 morts dans des accidents quotidiens en Algérie
10 morts dans des accidents quotidiens en Algérie

La gendarmerie nationale a fait le "pari" de réduire de 30% les accidents de la route au niveau national durant l’année 2016, a indiqué, lundi à Aïn Defla, un officier supérieur de ce corps de sécurité.

"Cet objectif est basé sur les indices positifs constatés en 2015, notamment ceux ayant trait à la diminution (16,51%) du nombre d’accidents de la route par rapport à 2014", a précisé à l’APS le colonel Triki Mohamed, chef de la division de la sécurité routière au Commandement de la gendarmerie nationale, reconnaissant la gravité du phénomène qui cause quotidiennement le décès de 10 personnes et des blessures à 100 autres sur les routes du pays.

Pour pouvoir réaliser cet objectif, les efforts de la Gendarmerie nationale vont se focaliser sur "la sensibilisation des usagers de la route, la répression des conducteurs ne respectant pas le code de la route et la collaboration avec les intervenants prenant part à la sécurité routière", a-t-il soutenu.

Abordant l'aspect répressif dans la lutte contre les accidents de la route pour l’année 2016, le même officier a fait état de la multiplication des nouvelles technologies notamment les radars, du recours aux véhicules banalisés ainsi qu’au fichier de la gendarmerie nationale listant les contrevenants récidivistes.

Le volet "information" figure dans la stratégie de la Gendarmerie nationale qui entend utiliser tous les moyens pour la réduction du nombre des accidents de la route, a-t-il assuré, faisant état de l’entrée en service, au courant du premier semestre 2016, d’un site électronique dédié aux usagers de la route.

"Le corps de la gendarmerie nationale est conscient du poids de la responsabilité qui lui est confiée en matière de lutte contre les accidents de la route", a assuré le même officier, faisant état, dans ce contexte, de la présence d’unités spécialisées de ce corps de sécurité sur plus de 85% du réseau routier national.

APS

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Commentaires (2) | Réagir ?

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Caton L'ancien

Au fait Monsieur le colonel,

J'ai oublié l'Anomalie première de la route qui est son utilisation à toute autre fin que celle de la circulation de véhicules et qui pousse le plus impassible des usagers de la route à la faute; sans parler de la perte de temps, comme :

- Les marchés informels et parasites qui prolifèrent le long des routes algériennes à la barbe et au nez de toutes les autorités confondues; cette honte qui montre que les dirigeants de ce pays ne sont même pas capables de faire respecter l'autorité de l'état défiée par des hors la loi parasites et suceurs du sang des agriculteurs. Ces hors la loi constituent un réel danger pour les citoyens et sont à l'origine de beaucoup d'accidents si on voudrait bien faire des statistiques. Toujours est-il qu'ils n'ont rien à faire sur les routes et le comble de leur témérité c'est qu'ils ne payent aucun impôt au détriment des caisses de l'état, des agriculteurs et des citoyens en général.

- Les braseros au bord des routes pour faire griller du maïs,

- Les rodéos de motards qui deviennent à la mode quand le printemps et l'été arrivent,

- Les dos d'âne sur les routes nationales en dehors des villes et sans signalisation aucune,

- Sans oublier les cortèges de mariage qui bloquent les routes et autoroutes en occupant la largeur de route empêchant toute circulation de se dérouler convenablement.

En conclusion, Monsieur le colonel, si vous voulez vraiment oeuvrer pour le bien du citoyen, vous avez du pain sur la planche et je vous dis très sincèrement :

Bon Courage !

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Caton L'ancien

Monsieur le Colonel Triki,

Il faut commencer par faire travailler un peu plus sérieusement les agents de la sécurité routière sur toutes les différentes infractions au code de la route et non pas continuer à faire une fixation obsessionnelle sur la vitesse des véhicules; plusieurs autres infractions sont éminement plus dangereuses que " l'excès de vitesse " comme :

- Ne pas savoir conduire; à voir certains accidents ces dernières années, on se demande si certains types d'individus, hommes et femmes mais surtout femmes, ont bien pris des cours de conduite avec un moniteur ayant les compétences nécessaires, et si l'inspecteur du permis de conduire a fait sérieusement son travail le jour de l'examen du permis.

- L'absence de réflexes chez certains conducteurs et qui est flagrant chez les femmes et surtout les voilées,

- La conduite de véhicules lourds et de transport en commun par des individus trop jeunes et à qui ont n'a pas inculqué le sens de la responsabilité des vies des personnes qu'ils transportent; qui n'a pas remarqué un jour une course entre deux poids lourds ou plus grave entre deux bus ? Les morts par les accidents d'autobus attestent de la négligence de la conduite par ces conducteurs. Le seul moyen est de relever l'âge des permis lourds et de transport en commun et de remettre l'examen attitré à ces deux catégories.

- Le non respect du béaba de la conduite sur route ou autoroute : rouler à droite, doubler à gauche; qui n'a pas vu sur autoroute des gens circuler sur la voie du milieu ou carrément celle de gauche à petite allure alors que la voie de droite est complètement libre et ceci même devant des agents de la sécurité routière,

- L'utilisation inconsciente et criminelle du téléphone au volant et même lors de manoeuvres transitoires ce qui est encore plus grave, alors que certains individus ne maîtrisent même pas convenablement leur véhicule (les nouveaux permis),

- Je passe sur les dépassements et les déboitements intempestifs, les queues de poisson, le non-respect de la distance de sécurité, l'absence de signalisation de changement de voie, le refus de se laisser doubler en accélérant, la conduite avec les feux de route lors de croisements avec d'autres véhicules....

Je ne doute pas un seul instant que toutes ces infractions sont très rarement sanctionnées ou pas du tout par les agents de la sécurité.

En éliminant juste ces anomalies de conduite sur route, je fais le pari qu'on diminuera le nombre de morts sur nos routes de moitié au minimum car ce n'est pas le nombre d'accidents qui compte mais plutôt les vies que l'on aura réussi à préserver.

Il ne sert strictement à rien de sanctionner sans faire, de la prévention au préalable et tout le temps, des campagnes d'explication sur le terrain pour pallier aux lacunes de l'apprentissage de la conduite, chose complètement oubliée dans les moeurs de nos agents de la sécurité routière.