Un raid meurtrier de l'Arabie saoudite fait 40 morts sur un marché yéménite
Des raids aériens menés par la coalition conduite au Yémen par l'Arabie saoudite auraient fait près de 40 morts samedi près de Sanaa. L'attaque a touché un marché de Nehm, dans la province de Sanaa. La plupart des victimes seraient des civils. L’Arabie saoudite est de plus critiquée pour ces bombardements sur des civils.
Le bombardement a visé trois véhicules transportant des rebelles qui entraient dans un marché de la ville de Naqil ben Ghaylan, a indiqué une source tribale locale, citée par l'AFP. La ville de Naqil ben Ghaylan fait partie de la région de Nehm, où les forces pro-gouvernementales appuyées par la coalition arabe avancent contre les rebelles, dans l'intention de marcher sur la capitale Sanaa.
Plusieurs ONG ont critiqué les frappes aériennes de la coalition, l'accusant de ne pas faire assez pour éviter les objectifs non militaires. Mi-février, Human Rights Watch avait accusé la coalition d'utiliser des armes à sous-munitions fournies par les Etats-Unis «en dépit des preuves de victimes civiles». Selon HRW, quelque 2 500 civils ont été tués par des raids de la coalition.
L’Arabie saoudite conduit depuis un an une coalition arabo-sunnite contre les Houthis, rebelles chiites au Yémen. Le conflit a déjà fait plus de 6 000 morts, pour près de la moitié des civils, selon les Nations unies. Son secrétaire général Ban Ki-moon a mis en garde Riyad en janvier contre l'usage de bombes à sous-munitions par la coalition rappelant que cela «pourrait constituer un crime de guerre».
De son côté, le Parlement européen réclame un embargo sur les livraisons d'armes à l'Arabie saoudite. Les Etats-Unis sont le premier fournisseur d'armes à Riyad, avec des ventes atteignant 90 milliards de dollars entre 2010 et 2014. Mais les principaux pays de l'Union européenne ont également livré des armes ou signé, comme la France, des contrats d'armements pour plusieurs milliards d'euros avec l’Arabie saoudite.
RFI
Commentaires (1) | Réagir ?
Bonjour
Les Arabes/arabes (dira Fellag), s'entretuant n'est pas et ne peut être notre couscous. !! Le notre de couscous, c'est la ’Ndrangheta venue d'Oujda et de Tlemcen un matin de 62. 'Ndrangheta proliférant comme d'incurables métastases. Rabah Benali