Libye : Le Parlement reconnu vote la confiance au nouveau gouvernement d'union nationale
Le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale se réunit ce mardi pour voter la confiance au nouveau gouvernement d'union nationale, formé récemment sous l'égide de l'ONU.
Le Parlement reconnu basé à Tobrouk (est) avait annoncé lundi que les membres de l'institution devaient se prononcer mardi au cours d'un vote de confiance si le quorum est atteint.
"La session d'aujourd'hui (lundi) a examiné les noms du gouvernement d'union nationale et son programme politique", avait indiqué Djalal al-Chouahadi, président de la commission de l'information du Parlement libyen, précisant que "le rendez-vous pour approuver le gouvernement d'union nationale est (fixé à) mardi au cas où le quorum est atteint".
Le Conseil présidentiel, né d'un accord conclu en décembre sous l'égide de l'ONU, entre des membres des deux Parlements libyens rivaux, avait annoncé récemment la formation d'un gouvernement d'union nationale comprenant 18 membres et dirigé par Fayez al-Sarraj.
La Libye est plongée dans le chaos depuis les troubles de 2011 qui ont conduit à la chute de l'ancien régime de Maammar El-Gheddafi. Depuis 2015, deux autorités politiques se disputent le pouvoir, l'une basée à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée à Toubrok.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, s'est rendu dimanche dernier à Tobrouk pour aider le nouveau gouvernement d'union nationale à obtenir la confiance du Parlement reconnu.
"Je suis à Tobrouk aujourd'hui pour aider et non pas pour interférer", avait affirmé M. Kobler sur le réseau social Twitter, soulignant que "les yeux des Libyens sont braqués sur Tobrouk et le peuple libyen attend un gouvernement d'union nationale", censé sortir la Libye de la grave crise qu'elle traverse depuis 2011.
APS
Commentaires (3) | Réagir ?
Du maquillage idiot la guerre régionale n'a pas encore commencée, et impliquera la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte, Lavrov ministre Russe des A E à Alger, ca sent le "Roussi";
Les deux puissances vont s'impliquer dans leur second affrontement après le premier en Syrie-Iran.
La france peut toujours jouer à la sous traitance mais sera plus exposée aux risques collatéraux directs sur son territoire que les USA ou la Russie.
la France ou tout autre nation occidentale a beau tergiverser, brouiller les cartes créer des guerres, elle ne pourra pas la marche inexorable des peuples du monde et surtout BERBÈRES, vers leur libération