Le gouvernement d'Abdelmalek Sellal restera !
Le gouvernement Sellal ne sera pas débarqué, révèle une mystérieuse source "autorisée" à l’APS
Décidément les voix du pouvoir sont impénétrables. La démission du Gouvernement n'est "pas à l'ordre du jour", aucune disposition de la constitution révisée ne le prévoit, a indiqué jeudi une source autorisée de la Présidence de la République, indique une courte dépêche de l’APS. Voilà qui dément toutes les informations des canards proches du clan au pouvoir qui se sont empressés en pleine consultation parlementaire sur la réforme constitutionnelle de donner Sellal et son équipe partants. Certains, se croyant très bien informés se sont même permis de donner le staff du futur gouvernement.
Cela dit, ce n’est pas seulement le contenu du démenti qui interpelle, il y a aussi le moyen utilisé qui laisse quelque peu songeur. Pour déclarer aux Algériens que le changement de gouvernement n’est à l’ordre du jour, le pouvoir a choisi l’anonymat. Précisément une source anonyme mais autorisée de la présidence. Il y a donc à la présidence des sources autorisée qui préfèrent rester dans l’ombre ! Cependant pour donner un cachet officiel à l’information, le clan au pouvoir a autorisé son agence officielle à donner l’information. Pourquoi avoir choisi cette manière de communiquer ? Y a-t-il eu une volonté de changer le gouvernement puis rétractation ? Possible, quand on sait le chef de l’Etat cultive l’art consommé de la dissimulation et du brouillage de pistes de lecture. Il est aussi peu probable qu'on apprenne de sitôt comment Abdelmalek Sellal et au prix de quels arbitrages il a sauvé sa tête.
C’est dire qu’en dépit de la réforme constitutionnelle, les assurances de pratiques démocratiques et autres machins qu'on nous rabâche depuis des mois, le fonctionnement des institutions algériennes demeure un théâtre d’ombres.
Hamid Arab
Commentaires (9) | Réagir ?
merci
wanissa
h'chitou ya sellal, dit ce que tu veut, tu à l'immunité diplomatique, personne ne peut ni te contredire, ni te blamer, vas y laches toi encore quelques années, tu ne risque rien, les boutefs veillent sur toi. la misère continue...