"Harraga" pour l’Europe ou kamikazes pour l’au-delà !
Retours aux bonnes vieilles méthodes. Les attaques contres des lieux dits de "décadences" reprennent de plus belles.
Des jeunes à Blida chauffés à bloc par un site islamiste haineux, ont pris d’assaut un hôtel. Quelques jours à peine après l’attaque du cabaret de Zéralda. Des scènes qui nous rappellent de tristes souvenirs, pas si lointains finalement. Des périodes où les hordes islamistes faisaient leurs lois, châtiaient, lynchaient et plus tard… tuaient. En point de mire; les femmes, la joie, l’allégresse…la vie.
Qu’elles soient coiffées d’un voile, moulées dans un jean ou révélées par une jupe. Qu’elles soient prostituées ou étudiantes, accompagnées ou marchant seules, tête haute ou basse, les femmes n’échappent pas aux réprimandes et aux insultes. Combien de fois a-t-on assisté impuissant à des violences faites a des femmes, en pleine rue, à l’école, sur les plages, dans les magasins ou sur le chemin de la maison. Qu’elles soient verbales ou physiques, ces agressions sont des atteintes aux libertés individuelles et n’ont pas leurs places dans une société qui aspire au renouveau ! Ce qui effraie, c’est le type de brutalité qu’utilise la génération d’après-guerre civile. Des vols à l’arrachée aux agressions sexuelles en passant par le kidnapping, ce sont réellement des pratiques étrangères à notre société, auxquels une partie de nos "ados" s’adonnent à cœur joie. Une génération qui a baignée dans la violence, vécue sa banalisation et son institutionnalisation.
La loi sur concorde civile a été l’un des plus gros crimes (il y en a eu d’autres), de la période du règne de Bouteflika, qu’il s’apprête à constitutionnaliser. À cause de cette seule loi, la violence va être instaurée en pratique fortement recommandée ! En amnistiant des groupes d’assassins et en les réinjectant dans la société, la loi du président, va envoyer un message au peuple, dont le principal contenu est l’impunité.
Tuez, volez, agressez et l’Etat vous graciera, portez les armes et on vous élèvera au rang de héros ! Des Mezrag et des Belhadj, sévissent à chaque prêche, crachent leur venin et enroulent leurs remontrances autour des esprits de nos jeunes. Ils prêchent pour que vivent nos semblables dans l’expectative de jours meilleurs…mais dans l’au-delà. Nous boirons l’ivresse à flot, nous changerons de femmes comme on jette les "Kleenex" et vivrons nus sur des plages au sable fin. Promettent-ils à cette jeunesse sans repères, droguéé aux neuroleptiques et aux discours sataniques. Une sorte de vie de "hyppie halal" réinventée, une parade coquine entre gens pieux.
En recyclant les terroristes islamistes dans la société, ce sont nos vieux démons qu’on invoque. On finit par les réincarner dans nos rejetons, plus puissants et plus effrayants que jamais. Des individus en mal de vivre, charriant en voyage initiatique des gamins qui vivent mal. La gangrène sur un malade lépreux. Le mal et la souffrance, le mal par-dessus la souffrance. Quelle promesse a faite Bouteflika à nos jeunes ? Quelles perspectives leur a-t-il offert ? Quels horizons ? Les pirogues de la mort, les mosquées, le vol, le viol, la corruption, Tliba, Belhadj ? Que vaudra votre concorde sans le pétrole à vos cordes, sans l’argent de l’AADL et de l’ANSEJ. Qu’offrez-vous : tueurs de rêves, assassins de nos espérances, à nos enfants sinon d’être "Harraga" pour l’Europe ou kamikazes pour l’au-delà.
Khalil Habib
Commentaires (11) | Réagir ?
On est pas sorti de l'auberge, les notions de liberté de dèmocratie et de respect des différences sont malmenées et piétinées sous l'ère de Bouteflika. Ses baltaguias recrutés dans toutes les couches de la société : les laissés -pour -comptes, les trafiquants de toute sorte, les tontons macoutes autoproclamés les hommes de paille de la mafia politico-financiére , les fanatiques religieux mués en spadarans prêtant main forte aux force de sécurité , les barons de l'import-import etc.... Ses baltaguias font la loi en ce moment et agissent dans la totale impunité pour faire passer tous les projets anti-démocratiques et les pratiques mafieuse du système.
Lire pasdarans ( la police parallèle iranienne) au lieu de spadarans.
l' Algérie des indigènes a semé le chaos en 1920 via la voix haineuse de Messali contre la France... 2016 cette Algérie récolte les flammes qui n' arrêtent pas de la dévorer... et ce n' est qu' un début !!!! 54 ce n' est qu' une malheureuse et insignifiante étape du processus....
Suivant votre raisonnement, que fallait-il faire, connaissez-vous seulement l'histoire avant de parlé des choses apprenez leurs histoires.
Messali el Hadj, malgré les erreurs qui l'aurait commises, c'était un vrai compatriote, il s'est peut-être trompé dans sa méthode, mais d'autres vrais Algériens ils ont sus redressés la barre, pour ce qu'il fallait faire, c'est humain et pas de regret.