Projet de Constitution : vous aurez le déshonneur et la guerre (*)… civile !
La première lecture de ce projet et les multiples réactions publiées ici ou là permettent d'affirmer que le système politique issu du coup de force de 1962 n'a pas évolué d'un iota. Ce texte constitue un modèle dans l'art du déni, de la nuance, de l’ambiguïté et de la filouterie. L'école "Mohammed Bedjaoui" ne semble pas avoir passé la main.
Les quelques avancées soulignées par certains (institutionnalisation en demi-teinte de tamazight, limitation des mandats présidentiels, …) ne sont que des leurres pour faire passer le plus gros : le détournement du sous-continent nord-africain et l'institutionnalisation de la main-mise d'une "caste" sur notre pays.
L'objectif réel visé est sans conteste de faire durer "le système" par l'entretien d'un stress permanent de la société algérienne. Cette constitution n'est pas considérée comme un texte fondamental de la République mais comme un simple instrument du pouvoir en place pour continuer à gouverner…. mais jusqu'à quand ?
Des évolutions fondamentales sont nécessaires. Mais si ce texte venait à passer en l'état, il constituerait alors l'étincelle recherchée par les constitutionnalistes-incendiaires.
Les paroles de nos sages sont plus que jamais d'actualité pour alerter chacun de nous : "Quand trop de sécheresse brûle les cœurs, quand la faim tord trop d'entrailles, quand on rentre trop de larmes, quand on bâillonne trop de rêves, c'est comme quand on ajoute bois dur bois sur le bûcher, à la fin, il suffit du bout de bois d'un esclave, pour faire, dans le ciel de dieu, et dans le cœur des hommes le plus énorme incendie." (Mouloud Mammeri).
Aumer U Lamara
(*) Winston Churchill devant la Chambre des communes en 1938, suite à la signature des Accords de Munich avec Hitler : "Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre".
Commentaires (7) | Réagir ?
merci
Ca ne sera pas une guerre civile, celle çi existe quand on a un problème confessionnel, communautaire ect...
Là il y aura une guerre, plutot des guerres, et au sein meme des institutions, par lesquelles la grande fracture armée risque de se produire.
Il se peut que le deshonneur Bouteflika et sa famille s'en fiche, ils sont habitués depuis leurs naissances à Oujda, mais les guerres là se pose le problème beaucoup plus pour les larbins, les KDS et les autres CDS, ils seront les premières cibles collatérales, quoi coupés quelques doitgs de perfidie au service de fakhamatouhou et des cupidités d'argent, le type meme est Haddad, l'autre "sanglier" du clan Saidanni regrettera d'etre venu en algérie, meme réfugié ailleurs il aura certainement son compte, la meme chose pour tous les autres, donc une guerre sélective qui concernera les "poulettes-pontes" do pouvoir actuel.
L'autre guerre risque de prendre des allures régionalistes et tribales, conséquence directe aucun ordre ne peut etre établi et la fragmentation de wilayas en micro états de quelques jours.
La guerre riposte sera celle de l'armée de gaid salah et des autres polices et gendarmerie contre tout le monde et contre personne pour en vain tenter de ramener le calme, là selon les origines des servants il y aura la première fracture, regarder l'armée d'Assad plus de 40% des militaires ont fait leurs ALS ou autres milices armées.
Les graves soubrsauts du renseignement et le syndrome de chasse aux généraux rajoutera encore une guerre des ombres implacables.
Enfin la guerre des voyous et autres délinquants qui se fera contre les citoyens, vols, assassinats, kidnaping ect....
Reste l'autre guerre du DESH et islamistes qui se donneront à coeur de joie en pareille dérive globale.
Enfin n'oublions pas les guerres d'agressions frontalières et là l'algérie est trés mal entourée et sans commentaire.
Tableau apocalyptique et pourtant ca sera cette réalité si la dérive de celui qui a destructuré le DRS et inféodé l'armée, persiste à croire pouvoir occupper le pouvoir ou le lèguer en héritage schizophrène à son frère et les bouchouaereb consorts, celui là est le sceau du pouvoir harki actuel de Bouteflika et ses amis.
Au fait les harkis étaient payés et Bouteflika lui payent les harkis.
Tableau du chaos ou un véritable armaguédon algérien, le navire sans capitaine et équipage semble s'engager résolument dans le "Triangle des bermudes" ou du "Diable", ainsi soit il, encore un peu de jeu à la "Baccarra" et la table sautera, car finalement l'algérie est une immense table garnie, et le pouvoir depuis 1962 est un régime en plein banquet perpétuel, les "Rots" seront douleureux pour l'estomac du pouvoir.
Bouteflika devra écrire son livre sur son "combat" contre l'algérie, comme l'autre hitler a écrit son mein kampf ou "combat" contre les juifs, d'ailleurs signes des temps ils sont en train de réediter ce livre, alors un deuxième pour cloturer cette avanie de l'histoire:L'algérie ddu groupe d'oujda, bon appétit Fakhamatouhou la table algérie est toujours servie jusqu'à la mort.