"Toute révision de la constitution exige que le peuple soit consulté"
Le Pôle des forces du changement a tenu, ce lundi 04 janvier 2016, sa réunion ordinaire, au siège du pari Talaie el Hourriyet, sous la présidence de son coordinateur Ali Benflis.
Cette réunion a été consacrée à un échange de vues sur les derniers développements de la situation de notre pays. Avant d’aborder les questions inscrites à l’ordre du jour, il a été procédé à la récitation de la Fatiha à la mémoire de feu, le grand moudjahid de la cause nationale et militant de la démocratie et des droits de l’homme, si Hocine Ait Ahmed récemment disparu.
Le Pôle des forces du changement a souligné à sa juste valeur l’hommage qui a été rendu par le peuple algérien au défunt Hocine Ait Ahmed, faisant de ses funérailles un moment exceptionnel de ferveur et de communion avec les principes et valeurs démocratiques défendus par le défunt tout au long de sa vie.
Ces funérailles populaires spontanées et sincères traduisent une adhésion massive du peuple algérien aux libertés démocratiques, à la liberté d’expression et à l’héritage national et humain du défunt, ainsi qu’à sa considération aux nobles fils de ce pays, qui ont toujours privilégié la volonté populaire comme source unique du pouvoir.
Après un large débat autour des questions inscrites à l’ordre du jour, le pôle des forces du changement :
Premièrement : réaffirme ses précédentes positions quant au projet de révision constitutionnelle qui ne saurait constituer une priorité compte tenu des dangers qui guettent le pays. Il souligne que la volonté populaire est seule source de tous les pouvoirs, et qu’il serait inacceptable que ce même pouvoir, illégitime, qui a violé à maintes reprises la constitution, propose son amendement, surtout que la vacance du pouvoir a permis à des forces extraconstitutionnelles de s’accaparer du centre de décision. Toute révision de la constitution qui engage l’avenir du pays, exige que le peuple soit consulté à travers des élections propres et honnêtes.
A cet effet, seule une instance indépendante nationale, sera en mesure de conduire ce processus dans toutes ses étapes : révision des listes électorales, préparation, supervision et contrôle y compris l’examen des recours et la proclamation définitive des résultats, en dehors de toute ingérence de l’administration.
Deuxièmement : le Pôle des forces du changement exprime son rejet de la loi de finances 2016, passée en force, adoptée par un parlement qui manque de légitimité, et qui sera suivie sous peu, sans aucun doute, d’une loi de finances complémentaire, et attire également l’attention sur les menaces qui en découlent sur le pouvoir d’achat des citoyens et sur la stabilité et la sécurité du pays.
Troisièmement : le Pôle des forces du changement exprime son attachement total au processus initié par l’instance de concertation et de suivi de l’opposition, en particulier à la tenue de son prochain congrès dans les délais prévus. A cet égard il invite toutes les forces d’opposition nationales à rejoindre ce processus.
Le Coordonnateur du Pôle des forces du changement
Ali Benflis
Commentaires (3) | Réagir ?
MERCI
Cornelien est le chemin suivi par l'opposition qui risque d'avaler sa langue, tellement les déclarations sont contradictoires avec les actions.
Franchement, ce pouvoir et ses institutions sont illégitimes s'entend votre opposition, on dira un pouvoir anti national, hors la loi et autoproclamé par des intérets étrangers, l'algérie actuellement est gouvernée par un groupe imposteur sans aucune légitimité, donc toutes ses institutions sont illégitimes, alors quoi si Benflis?
L'algérie actuelle dirigée par Bouteflika pion des puissances d'argent, ne se perpétue que par deux faits:
1) L'argent des hydrocarbures
2) Par une opposition timorée, ou recyclée d'un ancien pan du système mis aux disettes, et, donc "bouée de sauvetage" de ce meme pouvoir, y compris vous monsieur Benflis.
Tralalas des réunions, déclarations saturant les povres esprits du citoyen lambda, et point final.
Vous ne faites pas peur à la bande au pouvoir, et, oui, à chaque fois vous appellez le pouvoir à une transition perpétuelle au lieu et place d'une cohérence rationelle:Celle de la rupture définitive.
Comment cela, en commencant par déclarer ce pouvoir anti national et illégitime bien sur et ne pas le reconnaitre comme état. Créer un gouvernement type d'union national expatrié s'il le faut et faire la fete internationnale à Bouteflika et ses mercennaires civils ou militaires.
Déclarer officiellement comme le petit Ferhat Mehenni, un nouvel état Algérien.
Appeller les populations à une désobéissance civile générale et pacifique, qui dans un mouvement de panique de la bande d'oujda entrainera des répressions.
Ces répressions seront votre carburant pour le faire "Kramer" à l'échelle internationale, et mettez lui tous les procés immaginables aux différends tribunaux internationnaux, cela ira des droits de l'homme à la vaste corruption gangréneuse du pouvoir au vu d'une justice maison camouflant les crimes.
Enfin si vous avez un véritable ancrage populaire ca marchera, autrement révisiter la notion d'opposition patriotique active, et svp, Laisser Ait Ahmed en Paix, il n'a jamais été de votre bord celui du conjoncturalisme conciliant par les appels des pieds aux pouvoirs et les cris d'offraie, quelle tartuferie Monsieur Benflis.
Ou se trouve le projet refondateur et rénovateur de la nation Algérienne au sein des "foudouks chaotiques" des oppositions du CNTLD et autres;
Que chaque matin, peuple et opposition des conforts et agrées par le pouvoir se regardent aux miroirs, alors là l'hideur est mortelle.
Constitution, ect démocratie et patriotardisme par ailleurs cela est pire qu'un simulacre, une perfidie retardatrice que de fixer les esprits sur ce cirque constitutionnaliste inutile.
La problématique est ailleurs c'est mettre un terme radical au système imposteur depuis 1962, rénégat de la révolution des braves de novembre 1954.
Etes vous pret ou de taille à embarquer la monture de "Don quichotte" contre des moulins brassant du vent, et oui opposition et pouvoir sont complémentairement installés dans cette posture.
Le jeu a ses limites, autrement pouvoir et opposition timorée ou conjoncturalistes seront détruits par des aveuglements spécifiques à chacun.
Ya si Benflis le chemin emprunté est un "cul de sac" alors que ce pays est déjà au fond de sa propre tombe, on ne négocie pas avec l'adversaire destructeur ou ennemi, on le combat pour le détruire, voilà Novembre 1954 et son message oublié meme par les fils de chahids comme vous l'etes et le resterait jusqu'à la fin.
Enfin je perds moi aussi mon temps dans la répoublik des baudets.