On n'insulte pas indéfiniment ni impunément !
Les pires moments que la délégation gouvernementale, composée de Sellal, premier ministre, Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des sports, Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, Ould Khelifa, président de l'APN,Madjid Sidi Saïd, l'inamovible SG de UGTA et serviteur zélé du système, Saïd Abadou, de l'ONM, a vécus, à peine arrivée pour assister aux funérailles de Hocine Ait Ahmed, devraient faire comprendre à ces despotes de ce régime dictatorial, qu'en Kabylie, on n'insulte pas pour, ensuite, venir verser des larmes de crocodile.
Jets de pierres, de bouteilles, cris de colère en direction de cette délégation qui n'a jamais porté dans son cœur, ni Hocine Ait Ahmed, ni la région. Le peuple a montré clairement sa désapprobation envers ces représentants du pouvoir.
Hocine Aït Ahmed, l'homme, le politique, l'historique, n'a pas voulu reposer, pour l'éternité, à côté de ses geôliers, à El Alia. Hocine Ait Ahmed était l'enfant du peuple, de l'opposition, des combats pour les droits de l'homme, il le restera à jamais, maintenant qu'il n'est plus de ce monde.
En le suivant, jusqu'à son village natal, ces représentants du pouvoir devraient sous-estimer la force et l'épidermique réaction mnémoniques des citoyens, que ce régime, depuis 1962 à aujourd'hui, a trop maltraités.
Regrettable! Déplorable! Il aura fallu que ce géant meurt pour voir bitumer toutes les voies menant au village d'Ath Ahmed bitumées, en l'espace de quatre jours seulement. Ce que les autorités n'ont pas fait durant des décennies.
Les décharges sauvages jonchant nos routes ont mystérieusement disparu. Les routes ont été nettoyées, élargies et.....peintes!
Pour les non-avertis, les routes de cette région seraient bien entretenues car la propreté était partout. Pour les non-initiés, les colères kabyles ne seraient que des chahuts inutiles provoqués par des manipulateurs, ceux qui n'aimeraient pas l'Algérie!
Hocine Ait Ahmed a été inhumé dans le cimetière de son village, accompagné par une marée humaine, une marée venue le pleurer, le saluer, s'incliner, lui rendre un ultime hommage.
Abdelmalek Sellal, Lhadi Ould Ali, ce Kabyle de service qui habite juste à côté, et les membres de la délégation ont eu la monnaie de leur pièce!
Qu'ils sachent que, même si leurs forteresses de Club de Pins, sont impénétrables, que même avec les services leur assurant faveurs, priorités et puissance, il est des moments où leur puissance, comme des châteaux de sable, finit par s'écrouler!
A Tissirt N Cheikh, le gouvernement était tombé bien trop bas! Comme il tombera toujours si bas, à chaque fois que la raison, la ferveur, la communion, les retrouvailles, le partage sont au rendez-vous.
Achour Boufetta
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dhatavane azrem samrouj
daoussou n chikh mohand oulhoucine thwar