Il est aujourd’hui avili, en particulier, par les intrigues des Bouteflika pour devenir une tanière de corrompus, des avides de pouvoir pour assouvir leurs appétits voraces et de cupides véreux et sans scrupules qui accentuent leurs richesses, sous la direction d’un énergumène ignorant et incongru parachuté par Saïd Bouteflika, qui se permet de pérorer des invectives, des inepties et des hâbleries, qui reflètent à merveille le visage du régime en place avec, 16 années d’échecs et de calamité nationale.

Amar Saâdani a été choisi et remis en selle par son parrain pour son inculture, son obéissance aveugle à servir ses desseins malveillants et son projet d’aventure politique, la facilité de le manipuler et son langage insultant de malotru pour être secrétaire général de ce parti composé, majoritairement de poltrons qui l’ont accepté malgré une réputation équivoque comme leur chef.

Toutes celles et tous ceux qui s’opposent à la politique personnelle d’impasse des Bouteflika et dénoncent les complots manigancés en catimini, sont la cible de cet hypocrite devenu, une sorte de robot agressif alimenté et dirigé par son mentor Saïd, il clabaude des fadaises, des injures et des mensonges avec excès et dévouement jusqu’au vocabulaire misogyne et sectaire de fanatiques et des grossièretés répugnantes, pour discréditer toute voix discordante qui peut nuire aux objectives diaboliques du cadet de la fratrie.

Le chef de l’Etat est absent, très diminué par la maladie et son grand âge (78 ans). Le simulacre front de soutien créé par ce triste personnage pour soutenir le chef d’Etat absent, ridiculise encore plus l’Algérie. Cette manœuvre est une énième trouvaille nébuleuse de son artificieux maître pour lui rassembler tous les affamés opportunistes et les satellites habituels du régime, qui lui seront un potentiel soutien afin de succéder à son frère aîné, par dynastie contraire au serment de novembre 54.

Suffisant, il vante la majorité que son parti détient à tous les niveaux, il est aussi amnésique, oubliant que cette majorité du néo-FLN ranimé a été obtenu par une fraude éhontée et grâce à un quota offert par les Bouteflika qui ont pris l’Algérie et l’Etat en otages. Désormais, ils régentent en imposant des restrictions de liberté et le nihilisme d’un autre âge. Ces derniers temps, des signes graves annoncent la couleur : en neutralisant toutes les potentielles voix de l’opposition, ils balisent le terrain pour l’intronisation de Saïd Bouteflika, qui veut devenir roi.

Amar Saâdani est un psychopathe d’une autre époque avec un esprit vicié, il est une simple marionnette aux mains de son parrain, Saïd. Ce dernier lui a octroyé un rôle dans lequel finalement il se retrouve bien à l’aise : celui de glorifier ses semblables comme le voleur Chekib Khelil et, rapporter les supercheries, les vulgarités et la laideur qui sont de son rang.

Nora Bendifellah