Pas de menaces, Monsieur le ministre des Finances ! tonne Abderrahmane Mebtoul

Abderrahmane Benkhelfa a menacé le professeur Mebtoul.
Abderrahmane Benkhelfa a menacé le professeur Mebtoul.

Le 06 décembre à 8h53, le Ministère des Finances m’a téléphoné avec des propos à peine voilés de "menaces" me sommant presque de me taire, de me référer à lui lorsqu’il s'agit du ministère des Finances et que selon ses propos "mes contributions n’étaient pas dignes d’un expert".

1.- J’ai tenu à lui rappeler que je suis un homme libre indépendant et non un fonctionnaire à ses ordres, et qu’il appartenait à la communauté scientifique nationale et internationale de me juger. J’ai tenu surtout à le rassurer, (les plus autorités du pays étant au courant), que je ne convoite ni son poste, ni aucune fonction ministérielle, mon seul objectif les intérêts supérieurs de l’Algérie.

2.- Je lui ai rappelé que je ne tolérerai de menaces de personne, que mes écrits ne s’adressaient pas à sa propre personne, mais se référaient à ses propres déclarations, l’objectif étant d’éclairer l’opinion publique pour un débat contradictoire et utile au pays.

3.- Ayant eu à exercer d’importantes fonctions au niveau des appareils de l’Etat de 1974 à ce jour, j’ai un profond respect pour les institutions, ne devant pas confondre la notion de l’Etat avec les susceptibilités personnelles.

4.- L’Algérie en ces moments difficiles, avec les tensions géostratégiques, la baisse des recettes de la rente des hydrocarbures a besoin de sérénité. Personne n’a le monopole de la vérité et du nationalisme, d’où l’importance, pour le devenir de l’Algérie, d’un dialogue fécond et productif entre tous ses enfants tenant compte de toutes les sensibilités. Nous devons Algériens apprendre à nous écouter, à nous convaincre pour corriger nos erreurs.

5.- J’ai toujours défendu tant au niveau national qu’à l’international les intérêts supérieurs de l’Algérie comme le reconnaissent bon nombre d’amis, au plus niveau des appareils de l’Etat. Il y a lieu d’éviter tant la sinistrose gratuite qui fait tant de mal au pays que l’autosatisfaction source de névrose collective.

6.- J’ai une très grande confiance en les potentialités de mon pays pour surmonter cette situation difficile. Si le ministre des Finances veut débattre d’idées et de propositions utiles pour le pays je suis à sa disposition. J’espère que l’actuel ministre des Finances qui, par le passé, avait la liberté de parole, puisse respecter les idées des autres, qu’il sera à la hauteur de la fonction qu’il exerce et que ce genre de menaces ne se renouvelle jamais.

Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international et professeur d'universités

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Pour vous peut-être, vous informez le peuple et les spécialistes Algériens s'il demeure quelques uns au pays.

Mais, pour cela contrarie ses projets peut-être, même surement, donc il faut le comprendre, ils ont pris l'habitude de ne pas être déranger dans leurs magouilles, cela n'a rien d'étonnant.

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Aksil ilunisen

O combien de cardres de la Nation qui ont quitté cette Algerie du FLN et qui continuent a se rappeler les intimidations a leur egard du genre: ANTA MA TA3REF WALOU!.

Ce Sinistre use encore le meme procedé. Helas! Il oublie, que son language incarne la mediocrité.

L'invitation au debat par le Professeur Mebtoul restera sans suite, car nous connaissons tres bien ou reside la force des mediocres.............. la fuite en avant!

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