Selon l'un des frères de Salah Abdeslam, celui-ci a préféré renoncer au moment de passer à l'acte, notamment de se faire exploser comme les autres kamikazes du Bataclan et du Stade de France. "En toute hypothèse, (Salah Abdeslam) ne s'est pas fait exploser lors des attentats de Paris (…). S'il y est mêlé, ça veut dire qu'il a reculé à un moment donné, donc qu'il est une cible pour Daech", mais aussi "pour les forces de police belges et d'Europe puisqu'il est présenté comme l'ennemi public numéro 1", a avancé Nathalie Galant, avocate belge de l'un des frères Abdeslam, interrogée par BFMTV.

Salah Abdeslam, 26 ans, qui a joué au minimum un rôle de logisticien dans les attentats de Paris ayant fait 130 morts, reste introuvable neuf jours après. Présent à Paris le jour des attentats, il se serait ensuite rendu en Belgique, selon deux hommes écroués à Bruxelles pour terrorisme, qui disent l'avoir aidé.

L'homme le plus recherché d'Europe aurait échappé à la police belge dimanche soir. Un vaste coup de filet en Belgique n'a pas permis de mettre la main sur Salah Abdeslam, bien que 16 suspects aient été interpellés à Bruxelles. A cet égard, un certain nombre de médias ont déjà qualifié l'opération d'infructueuse. Cela dit, cinq personnes ont été interpellées lundi matin à l’occasion de nouvelles opérations antiterroristes dans la région de Bruxelles et de Liège, ce qui porte à 21 le nombre de personnes interpellées depuis dimanche soir.

Cependant, il faut souligner que le rôle précis de ce Français de 26 ans, résidant en Belgique, n'est pas encore connu. Beaucoup de question subsistent néanmoins sur son implication dans les attentats de Paris.

L. M./Sputniknews