48 terroristes présumés devant le tribunal criminel d'Alger
Le procès de quarante-huit terroristes présumés à leur tête Abdelmalek Droudkel impliqués dans plusieurs massacres collectifs à l'explosif et assassinats perpétrés depuis 1998 aura lieu lundi devant le tribunal criminel d'Alger, a-t-on appris dimanche auprès de la cour d'Alger.
Les accusés, dont six sont en détention, sont poursuivis pour "constitution d'un groupe terroriste", "massacres collectifs à l'explosif dans des lieux publics" et "enlèvement et menace d'assassinat dans le but de demander une rançon", selon le rôle des affaires criminelles de 2015.
Les prévenus appartenant à plusieurs "katibat" et "escadrons" terroristes et activant sous les ordres de l"émir" de l'organisation terroriste "Al-Qaïda au Maghreb islamique" (AQMI) Droudkel Abdelmalek, doivent aussi répondre des chefs d'inculpation de "destruction volontaire d'édifices publics" et de "véhicules à l'aide d'explosifs", selon des avocats en charge de l'affaire.
Il s'agit, selon la même source, d'une organisation terroriste composée de plusieurs "katibat" et "escadrons" et à leur tête les katibat "El Ansar" et "El Fath" qui activaient dans la région de Berarat et Dellys, où elles ont perpétré des attentats et des attaques contre les forces de sécurité et les gardes communaux.
Abddelmalek Droukdel, chef d'Aqmi, est, lui, toujours recherché. Son organisation vient de se montrer au côté d'El Mourabitoune de Mokhtar Belmokhar à Bamako, au Mali. Ce émir qui court depuis des années a largement déployé son organisation terroriste dans le nord-Mali. La proximité du sud libyen sans contrôle lui est stratégique. Déjà en 2012, le chef sanguinaire Abdelmalek Droukdel a montré, dans un document édifiant, ses visées pour cette région. Soit instaurer un Etat islamique qui ne sera pas étiqueté djihadiste.
Avec APS
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