Le poète Ashraf Fayadh condamné à mort pour avoir renoncé à l'islam
Un tribunal saoudien a condamné le poète palestinien Ashraf Fayadh à mort pour apostasie, révèle l'agence Reuters se référant à l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch.
L'Arabie saoudite est une monarchie moyenâgeuse. La preuve ? Encore une condamnation attentatoire à la liberté religieuse. Le verdict rendu contre le poète palestinien Ashraf Fayadh se fonde sur les dépositions de témoins qui l'auraient entendu maudire Allah, le prophète Mahomet et l'Arabie saoudite.
Arrêté pour la première fois en 2013 par la police religieuse d'Arabie saoudite à Abha (sud-ouest), Ashraf Fayadh a été de nouveau interpellé et jugé au début de 2014. D'après Adam Coogle de Human Rights Watch, il a été condamné en première instance à quatre ans de prison et 800 coups de fouet, et à la peine capitale en appel. La condamnation se fondait sur un témoin qui affirmait l'avoir entendu maudire Allah, le prophète Mahomet et l'Arabie saoudite, ainsi que sur une plainte d'un lecteur à l'encontre de l'un de ses recueils de poèmes.
Fidèle à son cynisme, le ministère de la Justice d'Arabie saoudite et les autorités saoudiennes dans leur globalité se sont abstenus de tout commentaire à cette énième condamnation à mort. Faut-il rappelr aussi que cette monarchie est la tristement célèbre championne du monde des exécutions de condamnés à mort.
Avec Agences.
Commentaires (5) | Réagir ?
L'apostasie existe dans tous les pays dont l'Islam est religion d'Etat. La liberté de croire ou pas n'existe que dans un Etat laique. Les évènements passés et présents dans le monde le prouvent. Il est très facile d'entrer en Islam que d'en sortir; sauf les pieds devant. ''Wallahou Aalam"
il ignorait que l'Arabie-Saudite est un système qui se nourrit d'un Islam Taihoudite, non pardonnable, parce que ce système est basé sur le fanatique (touche et tu es mort)