Harcèlement, mesures abusives et menaces contre le syndicat des personnels des Affaires étrangères
Malgré les abus de l’administration, la lutte militante continue, annonce le syndicat dans un communiqué que nous reproduisons ci-après.
Le Syndicat national autonome des personnels des affaires étrangères annonce que la grève de 03 jours qui a été menu à partir du 09 au 11, dont le taux est de 70% était réussie malgré les abus de l’administration et son recours à des pratiques entravant l’exercice libre du droit syndical.
La machine de répression administrative a opté cette fois ci pour procéder à des mises à pied à l’encontre des fonctionnaires grévistes, ainsi que d’autres harcèlements et poursuites administratifs et judiciaires.
A cet effet le SAPAE annonce qu’il a entamé une procédure judiciaire contre l’administration du ministère demandant de déclarer la non légalité des sanctions à l’encontre des fonctionnaires grévistes. L’affaire est programmée pour le 16 Novembre.
Le syndicat dénonce ces harcèlements et ces comportements illégales de la part de l’administration qui a procédé aussi à la mutation abusive du chargé de communication du syndicat Mr Bouafia Fouaz, cette même administration qui avait pris des mesures "disciplinaires" à l’encontre de notre collègue, le directeur Benchikh Mohamed dont les prérogatives sont toujours gelées. Des dépassements devants lesquels nous ne pourrons jamais se taire.
Le SAPAE juge regrettable le recours de l’administration à la répression à l’encontre des fonctionnaires et des syndicalistes au lieu de l’ouverture d’un dialogue sérieux afin d’arriver à des solutions aux préoccupations de l’ensemble des fonctionnaires du ministère. Ainsi le syndicat estime que la grève et la protestation reste l’unique solution devant la politique de fuite en avant pour laquelle opte l’administration du ministère des affaires étrangères, des pratiques qui portent préjudice à la réputation dont l’administration est le seul responsable.
Bouafia Fouaz
Le chargé de communication
Commentaires (1) | Réagir ?
C'est les méthodes des dictateurs, surtout actuellement avec les caisses vides, ils peuvent pas corrompre tous les fonctionnaires, par ailleurs il y a que dans notre pays, vous enlever les fonctionnaires qui ne font rien, vous avez un taux de chômage qui frise 80 %.
Dans un village ou une commune, où les habitants résident pratiquement tous en ville, il y a Mairie avec 30 où 40 fonctionnaires, le matin ils prennent l'autocar pour aller passer leur journée à lire les journaux et le vers la fin de l'après midi, ils reprennent l'autocar pour rentrer chez eux.
Comment voulez-vous gérer une telle pagaille ou rien n'est contrôler par les Ministères au niveau nationale et des préfectures au niveau locale.