Au moins 128 morts dans des attaques revendiquées par l'Etat islamique
La France s'est réveillée samedi en état de sidération après une nuit effroyable au cours de laquelle 128 personnes ont été tuées dans une série d'attentats. Choquée, la Suisse a exprimé ses condoléances et décidé des mesures sécuritaires.
Au total, les six attaques de vendredi soir ont fait au moins 128 morts et 250 blessés, dont 99 en état "d'urgence absolue" à Paris et près du Stade de France, au nord de la capitale française, où se déroulait un match de football France-Allemagne.
Le président français François Hollande a accusé samedi le groupe Etat islamique (EI) d'être responsable de la vague d'attaques perpétrées vendredi soir à Paris, qui ont fait au moins 128 morts et 250 blessés.
"Ce qui s'est produit hier c'est un acte de guerre (...) qui a été commis par une armée terroriste, Daech (acronyme arabe de l'EI) (...). Il a été préparé, organisé, planifié de l'extérieur, avec des complicités intérieures, que l'enquête permettra d'établir", a déclaré à l'Elysée M. Hollande lors d'une brève allocution. L'Etat islamique a peu après revendiqué dans un communiqué officiel la responsabilité des attentats.
Le président Hollande s'exprimera lundi devant le Parlement français (les deux chambres réunies) réuni en Congrès à Versailles près de Paris, "pour rassembler la Nation dans cette épreuve". Cette procédure est exceptionnelle en France.
Mesures en Suisse
Suite aux attentats de Paris, l'Office fédéral de la police (fedpol) a musclé la sécurité autour des bâtiments diplomatiques français en Suisse. Le corps des garde-frontières est aussi en alerte renforcée. Aucune victime suisse ne serait à déplorer.
Cette mesure est prise avec les polices cantonales concernées, qui sont compétentes pour les aspects pratiques de la protection des bâtiments diplomatiques, annonce samedi à la mi-journée le Conseil fédéral dans un communiqué.
Fedpol, le Service de renseignement (SRC) et le corps des garde-frontières sont en lien étroit avec les autorités françaises, sur place à Paris, par les canaux de police usuels et par l'ambassade de Suisse à Paris, poursuit le Département fédéral de justice et police (DFJP). L'objectif des enquêteurs est de déterminer d'éventuelles connexions avec la Suisse.
AFP
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