Manipulation, la déraison massive (I)

Bouteflika, au top 10 des dictateurs les mieux élus au monde.
Bouteflika, au top 10 des dictateurs les mieux élus au monde.

"Nous venons tous au monde avec l’étiquette "fragile". Un rien nous blesse et même nous tue…Nous naissons piégés…Notre sentiment de fragilité viens moins de la mort elle-même que de la façon de mourir." (1)

La façon de mourir. Le choix est de plus en plus vaste depuis que des apprentis sorciers en connivence avec des apprentis savants se sont accaparés de cette fragilité. Dans toute communication, il y a manipulation disent les hypnotiseurs et toute communication aboutie est hypnotique. Pour le dictionnaire, le verbe manipuler c’est "faire subir une modification à quelque chose". Hypnotique "qui suggère le sommeil". Sommeil est "cessation momentanée de l’activité propre aux systèmes doués des propriétés de la vie…" On comprend mieux notre mutation à l’ère de la Com. Bien qu’un enfant né d’un père voleur a toutes les chances d’hériter le métier. Dans les tribunaux, on appelle cela les circonstances atténuantes. C’est normal, ce qui l’est moins c’est quand on dépense l’argent du contribuable, non pas à veiller à sa santé, son alimentation, son mental, mais à prendre son contrôle. Grâce aux sciences cognitives, le peuple est devenu la foule.

Des étudiants d’une prestigieuse école de management aux USA ont eu à choisir un abonnement au magazine The Economist : 1- Abonnement Internet seulement : 59 dollars ; 2- Abonnement papier seulement : 125 dollars ; 3- Abonnement Internet et papier : 125 dollars. Résultat, seuls 16 % ont choisi 1 le moins cher, 0 % pour 2 et 84 % pour 3, le plus coûteux puisque le 2 représente l’offre-leurre, l’attrape-nigaud. (1) Lorsqu’on pense que ces brillants «cobayes» sont formés à manipuler à leur tour, comment espérer y échapper surtout en temps de crise qui est elle-même dû à une multitude de manipulations. Le peuple avait sa révolution, il ne reste à la foule que de tuer le temps dans la drogue, l’alcool, les sectes, les religions, la violence, le suicide, la folie, la boulimie à tout va. Se flageller en gavant le corps alors que la vie terrestre est programmée depuis 3 milliards d’années à ne résister qu’aux manques. Revel disait que la démocratie est un accident de l’Histoire et "1984" affirmait qu’on n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution, mais une révolution pour établir une dictature. Un utopiste algérien a dit : "J’ai vu des moudjahidines subir les pires tortures sans proférer un seul mot et fondre à la vue des clés d’une villa." La corruption, la plus redoutable arme de la manipulation.

Dans les débuts des années 1960, la grande féministe Betty Frieman, remarquait que le monde des affaires avait misé sur la ménagère de moins de 50 ans. Le problème se posait dès 1945 avec la baisse des ventes d’armes. On s’intéressa à la femme qui détenait 75 % du pouvoir d’achat aux USA. Des experts à 1 million de dollars par an étaient recrutés pour étudier la psychologie féminine. Il fallait vendre, mais «trop de femmes poursuivent des études…C’est très malsain…Si elles se mettent à choisir des carrières scientifiques ou autre. Elles n’auront pas le temps de faire les boutiques.» Une ménagère parfaite doit acheter des appareils ménagers. L’avantage du hidjab c’est qu’il est plus pratique à porter que le haïk. C’est à la mode et en plus, contrairement au voile blanc, il sied mieux à la fréquentation des boutiques. Le commerce marche et la vertu est préservée.

Grosso modo, en minijupe ou en jupe longue, démocratie ou dictature en Amérique ou en Arabie, des pans entiers de l’économie dépendent de la fringale dépensière du sexe faible. «Parce qu’elle le vaut bien», affirme la Pub dont 75 % du budget était consacré à la séduire dès le début. Le monde au-delà des murs qui a si bien inspiré Assia Djebbar devait disparaitre. L’homme vaut ce que contiennent ses poches et la valeur de la femme se limite au reflet de son miroir. Cela ne date pas d’hier, mais l’esprit capitaliste a fait sauter le curseur, tout est industrie y compris l’humain. Une erreur de «frappe» ? ! Plus on montre des femmes minces, plus les femmes grossissent, plus on parle du danger du tabac, mieux ça rapporte… On estime en Europe que la première cause de mortalité des femmes ne sera plus le cancer du sein, mais celui des poumons. L’héroïne, la drogue des années 1970, revient au galop, sa consommation aux USA a doublé et elle pénètre jusqu’aux paisibles villages français. Suicide pour suicide autant planer avant. 95 % des responsables dans les entreprises françaises se disent préoccupés par l’addiction de leurs subordonnés.

En Algérie, le danger dans la rue vient plus du déséquilibré en solo que de la bande de terroristes. Heureusement que les armes ne sont pas en libre circulation pour une fusillade à l’américaine. L’industrie du jouet ne fabrique plus que des poupées et des pistolets. Daech recrute, mais pas seulement. L’armée française qui veut le bombarder est inondée depuis quelques temps de jeunes et moins jeunes qui veulent s’engager ou reprendre du service. Pour équilibrer avec les djihadistes convertis, certains, sans renier leur foi ou leur athéisme, combattent déjà aux cotés des Kurdes. La Deuxième guerre mondiale, 3 générations plus tard, est bien oubliée. Ils viennent docilement au feu contrairement à leurs aînés à l’image des Africains clandestins dont les aïeux ont échappé à l’esclavage. Tandis que les civils israéliens, se sentant mal protégés par leur armée, s’arment et se mettent au sport de combat. Il n’y a que les jeunes palestiniens qui ne changent ni look ni scenario ni armes. Semblables aux Ibn Saoud qui se sont débarrassés d’eux dans le passé au propre et au figuré. Il a fallu attendre plusieurs décennies pour révéler que l’or des banques suisses à aider Hitler à exterminer les Juifs. Il a fallu attendre l’écroulement de l’URSS pour que le KGB ouvre ses archives aux historiens pour découvrir que des banques newyorkaises ont financé la révolution bolcheviste, celle qui a changé, dit-on, la face du monde. ..On attendra combien de siècles pour savoir qui a financé la révolution algérienne qui a abouti dès 1962 à la Régence qu’on connait, qui a payé la «révolution» verte des années 90 qui n’a pas encore dit son dernier mot ?

En Algérie où le Président est classé au top 10 des dictateurs les mieux élus au monde, on n’a pas besoin de «manœuvrer insidieusement …pour influencer ou contrôler». Tout est contrôlé d’avance avec une fratrie apte à s’entretuer au moindre sifflet. Le simple bon sens aurait été qu’elle s’unisse contre leur manipulateur ou se soumette à 100 %. En 1988, des jeunes se sont révoltés, stratégie de la manipulation ou théorie du complot ? Un fait, leur solitude. Où sont passés leurs vieux ? On a oublié que si jeunesse peut, elle ne sait pas. Comment s’étonner qu’ils fussent si vite récupérés. Article d’El Watan 21 octobre 2015 : "L’Education nationale enseigne l’intégrisme, selon Said Djabelkhir." Le journaliste loue le courage de l’universitaire qui dénonce l’aberration d’un Système qui interdit l’importation des livres de Sayed Kotb et en même temps programme sa «littérature» dans les manuels du secondaire. Silence et soumission des enseignants que seul le montant de leur salaire tire de la léthargie. Comment peuvent-ils transmettre les idées du célèbre «takfiriste» des Frères musulmans qui a alimenté la fureur meurtrière dont à été victimes leurs collègues durant la décennie noire. C’est comme si Israël se mettait à programmer le livre d’Hitler au primaire, différence de niveau oblige. Tout le monde connait le chien de Pavlov, mais il en avait plusieurs. Le savant a continué son expérience en remarquant, étonné, que chaque génération fût plus facile à dompter que la précédente. En faisant baver son premier cobaye, Ivan Pavlov a dû détériorer quelque chose dans son ADN. Quel gouvernement, aujourd’hui, financerait une étude scientifique pour le prouver.

Le physiologiste et prix Nobel Alexis Carrel avait remarqué déjà au siècle dernier «une augmentation du nervosisme» et désordres mentaux chez des générations de races pures de chiens. Et bien d’autres maux tous inconnus de son cousin le loup. On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne l’espèce humaine si bien domestiquée. Le Système n’a commis aucune aberration, seul un terrorisme protège un autre, seul un scandale peut effacer un autre. Les Américains, après le 11 septembre 2001, ont demandé aux Saoudiens de changer le programme de leur école. En vain. La manipulation des masses commence à l’école publique obligatoire régie par un programme unique. En 1970, Ivan Illich écrivait dans Une Société sans école: "…de nos jours, non seulement l’éducation, mais la réalité sociale elle-même se sont scolarisées…le fait d’institutionnaliser ces valeurs (humaines) nous engagent sur une voie fatale…" Non seulement la Maison Blanche a pardonné, mais a récompensé l’Arabie Saoudite en la délivrant de Saddam Hossein en manipulant l’opinion internationale avec des ADM fictives (armes de destruction massives). En 1990, Anouar Benmalek écrivait sur le multipartisme algérien, les partis (2) : "…la plupart…sont soit composés d’hommes issus indirectement des rouages de l’Etat du parti unique, ayant épuisé les privilèges de l’ère du monolithisme et se cherchant d’autres voies de perpétuation de ces privilèges, soit, dans le pire des cas, fondés directement à l’instigation des services de sécurité."

Une génération plus tard, ils sont toujours là, pas plus crédibles qu’avant avec la jeunesse de 1988 en moins, les djihadistes en plus avec Internet et les 1001chaînes arabes et toutes les «chaines de l’Empire» El Jazeera, France 24, CNN et cetera. Des satellites arrosant 24h sur 24h tout ce beau monde qui s’amuse. A chacun son programme parfois même son écran y compris les bébés. La mondialisation des esprits. On a le choix entre la diversité des partis et l’unicité de la pensée ou celui de la diversité de la pensée et l’unicité du parti. Ici ou ailleurs, on a fini par souffrir des mêmes maux, fêter les mêmes bonheurs avec des histoires contraires si elles ne sont pas purement gommées. Eduquons, disent le Premier ministre français et son homologue algérien. Comment un homme peut réussir cette prouesse sur des dizaines de millions d’adultes alors que pour n’importe quel parent il est pratiquement impossible de se faire obéir de son rejeton d’à peine 3 ans s’il n’utilise pas la carotte et/ ou le bâton. Dans les pays dits démocratiques, les politiciens ajoutent la séduction, élection oblige. Ne jamais répondre par oui ou par non. Ne jamais répondre directement à une question embarrassante sans la noyer dans un blabla préparé par les conseillers qui laisse le téléspectateur admiratif et plus ignorant qu’avant. «Jamais les rouages du pouvoir n’ont été aussi protégés par l’obscurantisme du langage professionnel.» (3) Sans oublier le rôle des oreillettes, du maquilleur, du lifting, des techniciens, du décor, des présentateurs attitrés et des discours construits par les stratèges de la manipulation. Pour avoir une idée de l’ampleur des dégâts, il suffit de comparer le chef d’une tribu de primitifs à un président élu dans la transparence. Quand il cesse de plaire, le premier est remplacé illico. Il n’a pas de souffleurs, il est obligé d’utiliser sa matière grise pour faire une phrase un geste, disponible à tout moment sous le regard des autres dans une tente à peine différentiable du dernier de ses sujets.

En cas d’un conflit extérieur, il ne peut se soustraire à la place la plus risquée, la tête de l’armée. S’il n’est pas acculé à se battre seul face au chef ennemi. Quel fossé abyssal, la civilisation a mis entre nous et ces êtres «sauvages». Ils ont vécu des dizaines de milliers d’années en paix avec leur environnement. Deux siècles à peine, et nous voilà au bord de l’explosion avec une planète saccagée et des animaux domestiques en piteux état. La presse algérienne nous révèle que la rage a touché les chats et les baudets. Ce n’est pas facile d’être des survivants errants même pour des bêtes. Nous ne sommes plus à la montée de l’insignifiance de Cornelius Castoriatis, mais à la montée de la pourriture. La pourriture, un mot à la mode qui s’impose quand il n’y a plus rien à faire que d’enterrer fissa la charogne jusqu’au magma. Les Algériens ne savent pas où est leur président quel est l’état de sa santé. Ils ne savent pas qui signe les contrats, les décrets, fait et défait les lois. Qui est le Guide des 40 millions d’aveugles qui voient au moins une seule chose : ils s’appauvrissent de jour en jour. La rente humaine au secours de la rente pétrolière. Hier, ils plaisantaient sur la capacité du Raïs à survivre jusqu’au 4eme mandat. Aujourd’hui, ils ne s’étonnent même pas quand El Watan fait sa Une : «par décret présidentiel, les Algériens sous surveillance électronique.» Obama, prix Nobel de la paix, fait de même pour la «sécurité» du peuple américain. La sécurité contre la domestication intégrale. Dans le passé, le maitre l’assurait à son esclave, plus maintenant. Hegel écrit : «La frivolité et l’ennui qui envahissent ce qui subsiste encore, le pressentiment vague d’un inconnu sont les signes annonciateurs de quelque chose d’autre qui est en marche.»Ce quelque chose a fini sa marche. Dératisation massive, son mode d’emploi : Le manipulé est coupable de ses maux ceux de sa famille de ses voisins de la société et du pays tout entier. C’est le mal absolu. Par définition le bougnoul la populace le paria le cas social ou SDF. Face à lui, Zorro qui vient à point. Le leader, le chef, le guide, l’ange manipulateur qui sait parler. Il fait plus fort que Mère Theresa, il a des guerres, mais humanitaires, des frappes, mais chirurgicales, il ne refuse sa tolérance et son pardon ni aux Jack l’Eventreur ni aux émirs égorgeurs. Le pire, l’histoire d’ «amour» entre le manipulé et le manipulateur n’est plus feinte. Imaginons des élections propres et transparentes, Bouteflika face à un Benflis ou un autre. Sans hésiter, la masse fera sienne cette sagesse : il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints. A part la Kabylie et encore, de facto, la bourgade s’oppose à tout et à tous depuis la mort de Massinissa qui n’avait d’yeux que pour Carthage. Deux sortes d’électeurs possibles : 1- Ceux qui n’iront pas voter, les manipulés ratés, les condamnés à perpétuité au «harkisme».

Leur devise : à quoi ça sert, les jeux sont joués avant qu’on fabrique les cartes. Il vaut mieux profiter du jour férié et faire la grasse matinée en zappant. 2- Ceux qui iront aux urnes pour défendre des acquis. Leur favori occupe les lieux, a fait ses preuves. Ils seront rejoints fissa par ceux qui les envient, qui croient aux promesses, qui ont goûté de loin à la générosité de «l’élu». L’histoire sanglante de l’humanité a semé au sein du groupe la peur du changement. Le truc est né avec l’évolution de l’homocaîd, trouver l’homme des bases œuvres, le tueur à gages infaillible : les médias. Personne ne peut échapper à leur influence. Ce n’est pas le 4 eme pouvoir, c’est le Pouvoir. Il suffit de voir les vedettes attitrées, certaines ont éduqué les trois générations : grands-parents parents et enfants. Efficaces jusqu’à percevoir en un mois ce que gagne le smicard en 10 ans. Des idoles que les radios télé magazines éditeurs s’arrachent et se les prêtent indéfiniment mieux que des footballeurs. Plus ils vieillissent plus ils renforcent leur charme. La République va jusqu’à en faire des héros nationaux en leur octroyant la légion d’honneur. L’honneur de servir. Que dire des experts qui les épaulent pour enfumer les téléspectateurs. Tellement savants qu’ils n’ont même pas vu venir la crise de 2008. D’autres par contre, l’ont vue en OVNI. Ils ne sont jamais invités sur les plateaux. Considérés comme de dangereux anarchistes, ils sont sanctionnés par la mort sociale, des procès à l’infini ...

En Algérie, ces oiseaux de mauvais augure ont prédit la chute du prix de pétrole, le recours à la dette, l’appauvrissement de la masse, le terrorisme, la pollution etc. En récompense, ils ont subi pratiquement le même calvaire sinon pire. Logiquement, ils auraient dû être réhabilités, libérés de leur prison maintenant qu’on sait qui est le cancre. Enfin le droit aux micros aux cameras à la Une des journaux au mea-culpa publique. Ils peuvent toujours rêver. Plus persécutés qu’avant en toute légalité d’une surveillance électronique faite spécialement pour eux. La France, c’est l’Algérie avec des mirages qui volent et des sondés conscients d’être manipulés : "Les politiciens agissent d’abord pour leurs intérêts personnels." : oui, 82% des sondés ( Le Point, Cevifop, 25/ 01/ 2013) "Les dirigeants ne tiennent pas comptent de notre avis" : oui, 85% (Le Monde, 16/01/2013) "Mauvaise opinion du PS" : 75% ; "mauvaise opinion de l’UMP" : 67% (AFP, 31/08/14)…(4)

Mimi Massiva

  1. Démocratie sous Hypnose (Kévin Finel et Jean Dupré)
  2. Fragilité (Jean-Claude Carrière)
  3. Chroniques de l’Algérie amère (Anouar Benmalek)
  4. Les Batards de Voltaire (John Saul)
  5. La France, Big Brother (Laurent Obertone)

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Commentaires (4) | Réagir ?

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adil ahmed

danke schoon

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khelaf hellal

"J’ai vu des moudjahidines subir les pires tortures sans proférer un seul mot et fondre à la vue des clés d’une villa. " Des anciens condamnés à mort (de la Révolution) de l'Oranie se sont ligués et ont pondu un communiqué en pleine campagne élèctorale soutenant le président-candidat à un quatrième mandat aux derniéres élections presidentielles. Cela veut dire que ce qui a rapporté gros , au premier, au deuxième puis au troisième mandat peut encore rapporter gros au quatrième mandat. Tous les sacrifices consentis, les longues attentes dans le couloir de la mort, la perte de leurs compagnons de lutte passés à la guillotine, toutes les tortures subies pendant la révolution ; tout le courage et l'héroisme dont ils ont fait preuve en ce temps -là se sont-il fondus dans une allégeance aussi criarde, aussi intéressée pour le président- candidat aux présidentielles ? Cela valait-il vraiment la peine de se faire distinguer ainsi en pleine campagne électorale là ou la retenue, la neutralité étaient recommandées pour des révolutionnaires de cette trempe? Nos chouhadas et chahidates se sont-ils sacrifiés pour des prunes, pour que leurs compagnons survivants aillent marchander la révolution ou encore cultiver un culte de la personnalité qui ne leur fait pas honneur?

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