En effet depuis quelque temps, un marché informel de vente de voitures s'est installé dans ces quartiers où plus d'un millier de voitures de toutes les wilayas de l'ouest du pays se rassemblent tous les jours que le bon Dieu fait (même les vendredis !!!) au grand dam des habitants qui se sentent désarmés et dépassés. Etrangement, les autorités locales ont laissé faire, ce qui provoqué un certain chaos dans la localité. Nous, les habitants subissons chaque jour les nuisances sonores, un vocabulaire particulièrement outrageux de la plupart de ces gens qui squattent à longueur de journées les trottoirs et les entrées de nos demeures. Le paroxysme de l’affluence est quotidiennement atteint entre 17h et 20 h. Soit à l’heure où les familles rentrent chez elles et les enfants reviennent de l’école. La situation est intenable.

Jadis le quartier des Castors était réputé pour son calme et sa propreté, maintenant et à cause de ces énergumènes, il est devenu insalubre gagné par des monticules de déchets déposés par les vendeurs de voitures et les personnes qui y viennent.

Nous qui habitons le quartier sommes abandonnés par les autorités qui pourtant ont promis d’éradiquer les marchés informels. Nous ne pouvons ni intervenir, ni empêcher ces gens de venir squatter toute la journée notre quartier.

Que font-elles pour défendre le respect de la voie publique ? Pourquoi la force publique n’a pas été requise pour mettre un terme au squat de nombreuses rues ? Décidément c’est le règne du plus fort.

Faut-il attendre que les habitants sortent dans la rue et qu’arrive l’irréparable pour que les responsables réagissent ? C’est manifestement à craindre.

Ahmed Mesnoua