Algérie-Union européenne : la convention médias non signée par Alger
L'Algérie et l'Union européenne (UE) n’ont signé que deux conventions sur les trois prévues.
Trois conventions sont au programme : financement de programme d'appui à la justice et à la formation-emploi dans le cadre de la coopération bilatérale et une troisième touchant aux médias. Les deux premières ont été effectivement signées, à Alger, par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Federica Mogherini, la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne.
La convention de financement du programme d'appui dans le domaine de la formation-emploi a été signée par le ministre de Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohammed El Ghazi et par la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne.
Certains secteurs ont bénéficié de l'appui budgétaire (ressources en eau, environnement, pêche) qui consiste en un virement de fonds au Trésor public moyennant l'accomplissement de critères de déboursement en relation avec le ministère des Finances.
"Il convient de mettre en place des réformes ambitieuses. Un exemple est celui de l’amélioration de l’environnement, sur lequel l’UE va démarrer un nouveau projet de coopération", conseille Federica Mogherini dans un entretien à El Watan.
Pour la convention pour le financement, ça coince à Alger. Elle n’a pas été "acceptée" par le ministère de la Communication, Hamid Grine. Alors que celui des Affaires étrangères avait donné son accord préalable, révèle El Watan. Le ministre de la communication s’est pourtant "engagé" à débloquer la situation, n’a pas pu au final "convaincre" des cadres au ministère qui avaient exprimé des "réticences non fondées", commente le quotidien. Dotée d’une enveloppe de 8.5 millions d’euros cette convention est destinée à la modernisation et la formation des médias publics et privés.
Hamid Arab/APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Cette bonne blague, signé cette convention cela revient à les mettre en dehors du circuit des dictatures, alors qu'ils sont les pires dictateurs depuis les années 1962.