Encore un décès au cours d’une opération de… l'appendicite à Sétif
Un énième drame vient de frapper une famille qui a perdu un garçon de 17 ans après une simple opération de l’appendicite à l’hôpital de Setif.
Souffrant de l’appendicite, le père était contraint naturellement de l’emmener à l’hôpital de Sétif pour le faire soigner avant la rentrée scolaire. Les analyses et radios faites, le staff médical décide donc de l’opérer d’autant que les opérations de l’appendicite sont particulièrement banales.
La famille apprend que son adolescent est décédé au cours de l’intervention. Les circonstances de ce décès sont peu claires. Selon le père, aucune explication intelligible ne lui a été donnée. Des suppositions imprécises sont noyées dans une gêne manifeste. La direction garde le silence et fait le dos rond.
Pourtant les parents viennent de perdre leur enfant, il doit connaître les tenants et aboutissants qui ont conduit à la mort de son fils, c’est la moindre des choses ! C’est son droit, absolu, légitime ! Ces choses ne doivent en aucun cas rester sans réponse ! Est-ce un accident ? Est-ce une erreur ? Est-ce une complication ? Est-ce une négligence ? Est-ce, est-ce …On peut comprendre qu'un chirurgien ou anesthésiste fasse une erreur, une maladresse, mais la cacher est une grave faute ! Des incidents de ce genre se sont déjà déroulés sans que l’on sache les causes réelles que l’on "banalise" et classe dans le "mektoub". Est-ce sérieux ?
Il doit bien y avoir la présence d’un chirurgien, d’un anesthésiste et du personnel paramédical dans cette opération qui peuvent expliquer cette mort, non ? Un rapport médical ? Sans incriminer personne, mais il doit y avoir une enquête, au moins interne, pour retracer les faits et gestes des personnes responsables de cette opération ! La lumière doit être faite, car c’est vraiment un autre cas de décès. Et où les questions ne doivent pas rester en suspens ; surtout qu’il s’agit d’une opération banale qui s’est déroulée en 2015 au XXIe siècle ! Que dire alors des interventions complexes !
Si le patient avait des "antécédents" ou des "contre-indications", les radios, le scanner, les analyses les auraient évidemment révélés. Si c’était le cas, pourquoi l’avoir opéré alors ? Y avait-il vraiment urgence ?
Ce qui est arrivé est un drame particulièrement pénible pour la famille et certainement aussi pour le corps médical. La lumière doit être faite, c’est une obligation, un devoir humain ! La direction de l’hôpital se doit de sortir de son silence pour expliquer à la famille de ce jeune les circonstances de ce décès.
Nasser D.
Commentaires (3) | Réagir ?
Demander à votre président pourquoi, il n'a pas tenu sa promesse faite aux médecins Algériens exerçant leur métier en France, vous aurez la réponse des accidents qui se produisent en Algérie, mais c'est vrai pour l'Algérie paye le plus illustre des hôpitaux de France, une femme peut mourir en mettant un enfant au monde qui si elle a vécue, elle pourrait peut-être voir demain son enfant, à la place de celui qui se prétend président sans être élu par le peuple.
Malheureusement le secteur médical est touché de plein fouet par la clochardisation à l'instar de tous le système de formation en algérie. Aucune déontologie n'est respectée et la médecine laissée entre les mains de trabendistes qui ne parlent que d'argent et de commerce. L (ordre des médecins est devenu une organisation virtuelle et la population, contrairement aux politiciens véreux qui se soignent tous à l'étranger, est devenue la proie de ces spécialistes de la Rokia. Toutes mes condoléances à la famille de ce jeune homme.
C'est malheureusement, vrai ce que vous dites, mais, alors que faire, continuer à pleurer sur le sort de notre pays et celui de nos enfants, ou agir pour faire changer les choses.