La forfaiture : un chef terroriste en liberté, un responsable de la lutte antiterroriste au cachot !
L’actualité politique algérienne est explosive et la dangerosité qui la caractérise risque de déboucher à court terme sur un cataclysme. Dans tous les cas, la situation renvoie le pouvoir à ses responsabilités car ce qui se trame aujourd’hui dans les coulisses du pouvoir est ce qu’il y a de plus funeste.
Malgré l’enfumage de la scène politique et les assurances d’un Sellal ou bien celles déjà d’un Yazid Zerhouni en 2007, le pouvoir se prépare à ouvrir la voie à la relégalisation de l’ex-FIS. Bien évidemment, les concessions criminelles que la "concorde civile" puis la "charte pour la paix et la réconciliation nationale" ont concédé aux islamistes respectivement en 1999 et 2006, ont ouvert un boulevard à un tel objectif.
On avait entendu plusieurs fois, celui qui se targue d’avoir tué des Algériens de ses propres mains, le sanguinaire Madani Mezrag, appeler au retour officiel de l’ex-FIS dans la vie politique. Sûr de son impunité, il n’a jamais cessé de pousser ses exigences. Qui pourra dire qu’il ne sera pas entendu lui qui a été pompeusement reçu dans les alcôves du pouvoir par Ouyahia et qui a, y compris, été sollicité pour donner son avis sur la constitution.
Bien que ce tristement célèbre terroriste ait appelé à commettre les crimes les plus exécrables, il n’a jamais connu de poursuites judiciaires et coule des jours heureux en toute liberté, en organisant militairement ses troupes et en dispensant la bonne parole dans de pseudo «universités d’été».
En revanche, le 27 août 2015 sans qu’aucune déclaration officielle n’ait filtré à ce jour sur les raisons de son arrestation, un haut gradé de l’ANP, le général Hassan, responsable de la lutte anti-terroriste a été incarcéré à la prison de Blida.
Ce pouvoir est en fait prêt à se prostituer aux courants les plus obscurantistes dans le seul but de perdurer pour garder la main sur le pré carré des affaires et transmettre l’héritage à ses sbires.
Encore une fois, la vie nous démontre que l’avenir est impossible à envisager à l’ombre de l’islamisme politique. Toutes les concessions qui ont été faites aux islamistes n’ont en aucune manière épuisé l’escalade de leurs revendications. Celles-ci ne s’arrêteront que le jour où ils auront le pouvoir, tout le pouvoir. Tant qu’on ne refermera pas les plaies béantes ouvertes par la «réconciliation nationale» et la «concorde civile», tant que persistera l’illusion qu’il est possible de convertir l’islamisme politique aux exigences de la modernité, l’Algérie ne connaîtra pas la paix civile.
La situation est gravissime et appelle à la plus grande vigilance. Les démocrates doivent revenir à leur famille naturelle, celle qui avance pour construire ensemble les voies de sortie de crise.
Nous rappelons encore une fois, que «l’heure n’est ni aux coups d’éclat personnels, ni aux rodomontades régionalistes, ni aux calculs électoralistes».
Le pays a besoin d’un électrochoc car le statu quo mène au suicide. Les forces démocratiques et républicaines ont un rôle capital à jouer en ces moments lourds de menaces pour l’intégrité du pays. Le système politique actuel doit partir. Il n’est pas viable et toutes ses solutions ont conduit au naufrage. C’est pourquoi, la construction du rassemblement, auquel devraient tendre toutes les forces patriotiques demeure l’impératif central à atteindre pour aller pacifiquement vers une transition républicaine et définir ensemble une alternative crédible et salutaire avant que le pays ne tombe dans le chaos et ne bascule vers l’inconnu.
Comme de coutume le PLD participera à la prochaine édition de la fête de L’Humanité les 11, 12 et 13 septembre prochains à Paris.
Le PLD profitera de l’opportunité qui lui est offerte pour informer les Algériennes et les Algériens ainsi que les ami(e)s Français en organisant une conférence-débat, dans son stand qui se situe dans l’avenue Che Guevara (Village du monde), le dimanche 13 septembre à 15 heures avec l’écrivain et journaliste Mohamed Sifaoui. Le thème sera: Après "le printemps arabe", après Daech, l’Algérie, où en tu ?.
Alger le 8 septembre 2015,
Le Bureau National du PLD
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MERCI
Les bataillons de "sauterelles" avancent, mais en marchent jamais a reculons.
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Garder le silence ne peut signifier autre que l'une des deux:
- Attendre avant d'agir pour enfin vivre en homme libre
- Approuver et vivre en esclave