Syrie: selon Poutine, Assad prêt à des législatives anticipées
Vladimir Poutine a assuré vendredi que le président syrien Bachar al-Assad n'était pas opposé à l'organisation de législatives anticipées dans le cadre d'un règlement politique du conflit en cours depuis plus de quatre ans.
"Des changements politiques sont nécessaires. Et nous menons un travail avec nos partenaires en Syrie même", a déclaré le chef de l'État russe en marge du Forum économique oriental à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
"Tout le monde s'entend sur le fait qu'en parallèle des efforts à faire ensemble pour lutter contre le terrorisme, il faut promouvoir le processus politique en Syrie même", a estimé le président russe.
"Le président syrien (Bachar Al-Assad) lui-même est d'accord avec cela, il est même d'accord avec l'organisation d'élections législatives anticipées, avec l'idée de parler à l'opposition qu'on appelle tolérée et avec l'idée de les amener dans ce processus", a ajouté M. Poutine.
Le président syrien n'a jamais évoqué publiquement l'organisation de législatives anticipées. Les dernières législatives se sont tenues le 7 mai 2012 après un report d'un an en raison du déclenchement de la contestation en 2011. Elles avaient été qualifiées de "farce" par l'opposition qui les ont boycottées et ont été raillées par la communauté internationale. Les députés ont été élus pour quatre ans, et donc en théorie les prochaines législatives sont prévues en 2016.
Les déclarations du président russe interviennent alors que la Russie a multiplié ces dernières semaines les contacts avec quasiment toutes les mouvances de l'opposition syrienne, des adversaires d'Assad en exil aux représentants de la société civile ou responsables politiques syriens tolérés par Damas.
Le but de Moscou est d'unifier les positions des opposants pour les conduire à parler d'une même voix au gouvernement syrien.
Parallèlement, la Russie, soutien indéfectible de Bachar Al-Assad, tente de promouvoir l'idée d'une coalition élargie comprenant les pays de la région et les armées irakienne et syrienne pour combattre le groupe État islamique (EI). Cette initiative ne rencontre pour l'heure que peu d'écho alors que les États-Unis et l'Arabie saoudite notamment bombardent déjà les jihadistes de l'EI au sein d'une coalition que Vladimir Poutine qualifie d'inefficace.
AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
Il aura fallu la destruction de son pays, sa ruine et des milliers de morts, pour que ce faux prétentieux humains, puissent éventuellement accepter des législative anticipée,
Mais ce cocu de merde, il prend le monde entier pour des imbéciles, il veut tromper, ce dictateur, aux mains qui dégoulinent de sang.
La seule chose qui lui, c'est d'accrocher une corde à madrier ou un arbre, faire un noeud qui coulisse de passer la corde autour du cou et se jette dans le vide.
C'est la seule chose qui lui reste comme tous les dictateurs arabes, sans exception.