Atteler son école à une étoile !
Bien sûr que nous avons besoin d’une école qui enseigne et développe les langues maternelles comme la darja et le tamazight en Algérie.
Mais pas que çà, nous avons besoin aussi d’une école orientée vers l’enseignement général, une école orientée vers la philosophie des lumières, une école qui fasse de la place aux autres langues étrangères, à la littérature universelle, à la musique, aux sports etc… de telle manière à inculquer en permanence à nos potaches toute la portée de ce qui est «avoir un esprit sain dans un corps sain».
Une école qui éveille leur conscience et développe l’esprit critique dès leur jeune âge pour en faire les adultes de demain acquis à l’autonomie de jugement, à la rationalité et à la tolérance. Des adultes pétris de connaissances et ouverts sur le monde, des adultes qui ne se laissent pas embobiner par le premier venu des charlatans ou des illuminés qui se nourrissent de superstitions et de sophismes obscurantistes.
Une école qui arrache nos enfants aux idéologies sectaires et aux replis sur soi mortels qui les enfoncent dans l’arriération mentale et la régression. Une école qui s’inscrit dans la modernité et dans son temps quitte à dépasser certains cadres traditionnels que nous trainons comme un boulet depuis des siècles. Une école libérée et arrimée au concert des lumières, portée sur l’idée de progrès et la curiosité aux sciences, aux technologies, aux arts, aux lettres, à la philosophie, à la sociologie, la politique. Tout ce qui forge l’individu et le fait sortir enfin du monde de l’ignorance et des illusions vers celui de la raison et de la perspicacité.
Un monde d’adultes, accomplis et open-minded, qui ne laissent pas prendre dans les rets des adeptes de l’obscurantisme et de la superstition. Des adultes qui attachent beaucoup d’importance à leur liberté de pensée, à leur libre-arbitre et au déterminisme de leurs actions dans la vie, des adultes- électrons libres qui repoussent toute forme de fanatisme et d’intolérance et la névrose moutonnière qui les sous-tend.
Khelaf Hellal
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