Le dépérissement
En biologie la chaine alimentaire est indispensable à la diversité, à la qualité, à la stabilité et à la résilience des populations qui en font partie, chaque chainon qui la compose est vital dans le processus écologique et toute altération perturbe dangereusement l’écosystème.
Comme il y a dans la nature des organismes autotrophes capables de synthétiser leurs propres nutriments à partir du milieu dans lequel ils se trouvent, d’autres les hétérotrophes de par leur génome, sont incapables de le faire ; ils ne vivent qu’en parasitant les premiers ou de leurs déchets mais parfois, ils trouvent des moyens d’échange avec eux pour continuer à exister. Ces pays qui ont misé leur pérennité sur la rente pour subsister, ressemblent clairement à ces plantes hétérotrophes démunies pour aspirer à une autonomie alimentaires.
Aujourd’hui, la locomotive de l’économie mondiale qu’est la Chine a atteint les limites de sa croissance soutenue depuis trente ans, le réseau trophique semble altéré et le monde s’en inquiète. Les bourses des places financières mondiales ont les yeux fixés sur Shanghai et le cours du pétrole est en dessous des $40. L’Algérie tremble, la paix sociale devient couteuse et difficile à affréter pour plus longtemps, il semble qu'on la soustraite au rabais, un deal, ou une farce d'une assurance tout risque ??
Est-ce le retour à la case de départ, celle de 1986 ? On efface tout et on recommence un autre cycle "écologique" ! Pourtant la recette est simple pour passer de l’hétérotrophie à l’autotrophie, il suffisait d’appliquer ce qu’on fait les Chinois qui adoptent merveilleusement bien la pensée de Confucius : "Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson" et non pas prendre tout le filet pour soi et occuper les autres, avec quelques maigres sardines - Que de gâchis !
Ahmed Farrah
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