Le ministre de l’Intérieur : les lois de la République seront appliquées sur Madani Mezrag
Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé samedi à Alger que les lois de la République s'appliqueront scrupuleusement concernant les propos de Madani Mezrag faisant état de son intention de créer un nouveau parti politique.
Les dernières sorties "politiques" de l'ancien chef de l'Armée islamique du salut (AIS) n'ont pas laissé donc indifférent le ministre de l'Intérieur. Il a ainsi remis les pendules à l'heure et rappelé quelques-unes des subtilités de la loi. "Nous sommes dans un Etat de Droit et la République algérienne démocratique et populaire est régie par des lois qui sont appliquées scrupuleusement", a souligné M. Bedoui, lors d'un point de presse au terme de la réunion gouvernement-walis, en réponse à une question sur les propos de l'ancien responsable de l'AIS, Madani Mezrag, faisant état de son intention de créer un nouveau parti.
"On fait état d'intentions mais le ministère de l'Intérieur qui est une institution officielle ne fonde pas ses réponses sur de simples intentions, il y a des lois à appliquer", a toutefois précisé le ministre. Il a informé que pour le moment son département "n'a été destinataire d'aucune demande". Ajoutant que "si tel est le cas, nous répondrons par les voies légales et conformément aux textes de loi". Voilà qui est dit. En vertu de la loi portant charte pour la paix et la réconciliation nationale initiée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika et plébiscitée par le peuple en 2005, les personnes impliquées dans la tragédie nationale sont interdites de toute activité politique, rappelle-t-on. Il est bon de rappeler cependant que le FIS dissous a été autorisé par le président Chadli Bendjedid en violation de la loi. Les Algériens assisteront-ils à une autre violation des lois ? Attendons de voir.
L.M./APS
Commentaires (6) | Réagir ?
Les fausses lois Algériennes sont appliquées aux adversaires politiques, mais pas aux amis de mes amis, une justice n'existe pas pour les, et la fausse justice elle est appliquée aux pauvres innocents.
Alors, vous pouvez toujours parler de justice, personne ne vous écoutera, nous connaissons le régime depuis 1962, alors parler toujours vous n'intéressez personne.
Madani Merzaq, se comporte en "chikour" il est riche, son commerce est florissant, il est reçu a la présidence, sur ordre de Bouteflika, il est invité par des chaines de T V, il n'a peur de personne, puisque lui, n'a jamais été inquiété, en reconnaissant publiquement " avoir achevé un soldat blessé au lieu de le secourir" lui et ses comparses "gros et gras" depuis que le pouvoir les engraissés par l'attribution de fortes indemnités, considérés par Boutef comme des "moudjahidines" en leurs offrant même la tête du général Hassan, considéré comme un combattant anti terroriste. Avec Bouteflika, on aura tout vue, manipulé par le pouvoir français, il risque, si personne n'y met un terme, d'allumer la mèche d'une guerre civile dans notre pays. La menace est réelle, si l'on continue a assister, impuissants a la dérive programmée de l'Algérie, comme l'a souhaité, notre adversaire, mais, ami de Boutef, Nicolas Sarkozy.