Madani Mezrag, ancien chef terroriste, se veut politicien !
Un ancien chef terroriste qui a reconnu avoir tué un soldat (au moins) peut-il créer un parti politique ?
Un criminel qui a avoué avoir tué de ses propre mains des militaires, des jeunes qui faisant leur services militaires, sans oublier les milliers de personnes civiles qui ont été tué, à forcer à un exode interne, détruit nos bases industriels (combien d'usines détruites, de commerçants tués, etc.), Madani Mezrag, ex-chef de l’AIS (bras armé du FIS-dissous), veut participer à la vie politique en créant sa formation politique. Voilà désormais qui est fait et dit. Les forces républicaines sont devant le fait accompli. Compte-t-il par-là nous donner une leçon de démocratie ? Le comble ! Lui qui a failli contribuer à l’effondrement du pays, il veut, argumente-t-il cyniquement "sauver l'Algérie" !
Question pour les amnésiques : L'Algérie pourra-t-elle être sauvée par des criminelles, avec des sang sur les mains ?
Désormais, affirme l’ancien chef terroriste repenti : "Les partis politiques et les gardes communaux ont le droit de défendre leurs idées et leurs revendications. Mais ils n’ont pas le droit de dire ce que nous devons faire ou ce que nous avons le droit ou non de faire".
Monsieur Mezrag nous somme d’oublier comme l’a bien fait avant lui Abdelaziz Bouteflika. On fait table rase sur le passé pour qu’il bâtisse son avenir (politique, donc islamiste) à sa guise.
Mais diantre ! Aviez-vous oublié tous les crimes commis par vous et vos sbires ? ! Comment osez-vous aujourd'hui vous présenter devant les Algériens comme «un sauveur de l'Algérie» ? Aurez-vous le courage d’affronter le regard de la mère ou la famille de celui que vous avez assassiné de vos mains ? Monsieur Mezrag, soyons sérieux : vous la sauverez avec quel diplômes ou quelle expertise avez-vous hormis celle de conduire des embuscades contre les jeunes soldats de l’ANP pour que les Algériens vous suivent ?
Vous la sauverez des voleurs qui vous ont réhabilités ? Qu’allez-vous dire pour les familles victimes "de la décennie noire" ? C’est de leur faute ? C’est de votre faute (où sont-elles les excuses ?) ? C’est de la fautes de ceux qui ont mis l’Algérie depuis l’indépendance sous tutelle de kleptomanes ? C’est la faute de ceux qui ont cru aux valeurs républicaines et démocratiques, dont vous essayez aujourd’hui d’y référer ?
Comment les victimes et la mémoire traumatique de notre peuple vont-ils vivre cette émergence inopinée, cynique, insensée pour l’histoire de notre peuple ?
Y. H.
Commentaires (2) | Réagir ?
Ce criminel, qui s'est rempli les poches par la bénédiction de Bouteflika, reconnu publiquement ses crimes, sans jamais demander pardon a ses victimes est devenu une marionnette actionné par le clan du pouvoir, pour faire peur aux algériens, voila tout, il ne représente plus rien aux yeux de l'opinion.
Voila le loup qui est sorti par la fenetre veut revenir par la grande porte. ceux qui ont étaient la cause de la destruction de tout un pays que meme les américains n'ont pu faire avec leur alliés en Irak ces criminels l'avaient réalisé en Algérie. Oui le peuple avait opté pour le pardon et la concorde mais ne pardonnera jamais à ces intrus de reprendre le flambeau de ceux qui ont donné leur sang pour que revive l'Algérie. ils méritent d'etre plutot pendu que de reprendre l'Algérien en étau comme en 1991.