Un investisseur interpelle le Premier ministre : "Je voulais investir, mais la banque Natixis m’a ruiné"

La Banque Natixis Algérie n'a pas respecté les clauses contractuelles avec Dekorex.
La Banque Natixis Algérie n'a pas respecté les clauses contractuelles avec Dekorex.

Monsieur le Premier ministre,

Vous ne cessez d’en appeler aux Algériens, disposant de capitaux, pour investir dans le pays, surtout en ce moment où se profile une crise financière, qui risque de compromettre l’avenir des générations actuelles, et futures. Cet appel, je l’ai entendu, et j’ai entrepris de créer une vaste unité industrielle qui viendrait s’ajouter à celle qui fonctionne depuis 35 ans, l’entreprise Dekorex est une entreprise familiale, une des leaders sur le marché algérien dans la transformation des matières plastiques de toutes sortes et produits d’hygiène. Cette, entreprise était prospère et employait 700 personnes.

Aujourd’hui, Monsieur le Premier ministre, ces 700 personnes sont au chômage et nos projets en cours d’investissements interrompus, et les conséquences sont lourdes pour l’entreprise. Nous n’avons, donc, pas pu ni investir dans un nouveau projet, ni continué à faire fonctionner nos anciennes unités de production. La cause principale de cette catastrophe n’est autre que le dispositif des opérations bancaires, qui fonctionne au détriment des investisseurs algériens, brimés dans leur propre pays. La banque Natixis, qui n’accorde à l’industriel algérien, et aux lois algériennes, aucune considération est la cause de cette catastrophe économique qui touche mon investissement.

A ce titre, lors de la livraison de deux machines de couches bébés dans le cadre de l’investissement avec Natixis, les conditions prévues contractuellement : par lettre de crédit (contrat entre les deux parties) n’ont pas été respectées par le fournisseur et par conséquent, par la banque qui avait pour rôle de préserver l’intérêt de son client algérien, ni les deniers de l’Etat algérien puisque le règlement total de l’opération était prévu à la mise en marche des machines

A cet effet, nous avons saisi les instances judiciaires algériennes. La Cour d’Alger a ordonné, le 28 juillet 2010, à Natixis de surseoir aux paiements des lettres de crédits au fournisseur en question.

A notre grande surprise, en dépit de l’arrêt de la cour d’Alger, et de l’équipement à l’arrêt depuis sa livraison en 2010, Natixis a procédé au transfert du montant à sa maison mère “Natixis France”. Et le comble, Dekorex se retrouve avec un endettement sur les bras et des familles sans emploi.

Le cas de Dekorex est celui de nombre d’industriels algériens trompés par la banque. C’est pourquoi Monsieur le Premier ministre, l’État algérien doit jouer son rôle de protecteur des investissements et ne pas abandonner l’investisseur à la merci de l’incroyable machine bureaucratique qui est la banque.

Je m’en remets à vous, Monsieur le Premier ministre pour obliger la banque Natixis à se conformer aux lois algériennes et à respecter l’arrêt de la cour d’Alger. Ces pratiques d’un autre âge doivent être prohibées et sanctionnées afin que l’activité d’investissement se réalise dans la sérénité. J’ai grand espoir d’être rétabli dans mes droits. La banque Natixis, doit assumer les conséquences du préjudice causé par son action irresponsable et devenir un partenaire de l’investisseur, non son principal obstacle.

Déterminé à défendre mon droit et à rétablir la vérité, je ne cesserai de dénoncer cet acte qui décourage les postulants à des investissements.

Monsieur le Premier ministre, c’est à ce prix que votre appel aux Algériens investisseurs sera entendu.

J’espère que par l’intermédiaire d’une intervention des pouvoirs publics je serai rétabli dans mon droit

M. Larbi Ouahmed

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Commentaires (5) | Réagir ?

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rabah Benali

Bonjour

Comme son nom l'indique, un paiement par L/C (lettre de crédit) se déclenche de manière irrévocable et automatique sur base de documents et de documents uniquement et seulement.

Son exécution obeit a un ensemble de régles universelles standardisées, connues, acceptées

et appliquées par l'ensemble du Monde du trade et du négoce.

Si les documents présentés à la banque pour négociation et paiement après embarquement par la partie "vendeur " sont en conformité aves les termes de la L/C, le paiement devient définitivement dû et irrévocable et ce quelque soit la situation physique de la livraison ou de l'état d'âme des autres parties prenantes. Banque du donneur d'ordre (client) comprise.

Les seuls et uniques leviers à la disposition de la partie acheteur (client) pour sécuriser ses intêrets sont la nature, la forme, la qualité et la spécificité des documents exigés pour paiement de la L/C lors de sa mise en place définitive. Leviers que seul le donneur d'ordre (acheteur) peut formuler et exiger.

Sa banque n'est qu'un exécutant même s'il y a crédit ou avance de sa part.

Helas, nos fameux et valeureux "Immbbortateurs" sont à des années lumières de la maitrise de cette

" mécanique". Mécanqiue qui fait le bonheur des parties "vendeurs" étrangers.

Dans le cas précis du présent article, le succinct récit de cet "investisseur", apparemment éffarouché, laisse comprendre que la machinerie pour couches bébés a été livrée, montée et mise en service mais avérée non conforme aux spécifications et performances techniques convenues initialement par le contrat.

Si "Investisseur" ou "Immbbortateur" il est, cet "Investisseur" est tenu de savoir que si les documents exigés par la L/C et présentés pour négociation et paiment par le vendeur à sa banque sont conformes aux termes de cette même L/C, le paiment devient dû et irrévocable et ce indépendamment de l'état d'âme des autres parties prenantes sa banque comprise.

Même le super ministre "Faghaghir national" n'y pourra rien.

Si notre valeureux "Investisseur" n'a pas encore compris cette mécanque, il est nécessaire et salutaire pour lui de changer de métier. A moins que "Fiha inna" !! comme on dit chez nous.

Donc la version actuelle de son histoire n'est pas très, très "catholique". (Oh pardon !! pas très, très "Hallal"). Pour l'instant le doute est permis. Rabah Benali

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Vous entrez dans un système relevant du droit du commerce international, les conditions sont fixées par les règles du droit internationale dans lequel à mon avis, il ne faut pas essayer de rentrer pour invoquer quoi que ce soit, si on est pas spécialiste du domaine.

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rabah Benali

Bonjour.

Monsieur, se sera très compliqué pour moi de rentrer dans un "système" dans lequel je baigne déjà. Dans le commerce international, j' y suis et j' y pratique depuis plus de trente (30) longues années. Pour votre info, Je ne compte pas en sortir de bientôt.

Pour votre info aussi, mon avis sur le sujet objet du présent article est basé sur des qualifications internationales reconnues du domaine et surtout sur une expérience de plusieures décennies. Expérience cumulée non pas au "bled des Immbbortateurs", fabricants de couches bébés et de z'labia frelatée, mais dans des domaines industriels quelque peu trop complexes pour pouvoir vous les exposer ici en quelques mots. Experience et pratiques acquises en se frottant à de nombreux opérateurs qualifiés du domaine de nombreux pays développés de la planète. (Il y en a eu même des juifs si cela peut vous intéresser et vous permettre de vous étaler sur un sujet si cher habituellement aux mega arabo-arabes d'Algérie!!).

Au fait, le sujet n'est pas de mesurer les niveaux de qualifications et/ou capacités des uns et des autres habilités et/ou capables de formuler un avis sur un article traitant d'une opération commerciale à l'international des plus classique, basique et élémentaire pour ne pas dire simple et simpliste.

"L'investisseur" en question, fabricant de couches bébés fi biled boutef, (au fait Boutef a fort besoin de ce produit actuellement), c'est fait apparement avoir comme un lapin parce que justement comme la majorité de ses semblables, copains et homologues, il ne maitrisait pas ce fameux "système". "Systeme" qui semble vous fasciner ou peut être vous effaroucher.

La logique et la sagesse pour cet "investisseur lapin" seraient qu'il change rapidement de métier. Le malheureux, n'a même pas été capable de gérer convenablement, et selon ses intérêts, une L/C qu'il a lui-même ordonnée et mis en place au travers d'une banque. Banque qu'il incrimine à présent à 100 %.

Comme vous êtes éventuellement informé, en plus de la nécéssité d'un grand coup de balais urgent aux néo-colons arabo momohitains aux manettes du navire fou Algérie depuis maintenant plus d'un demi siècle, cette pauvre Algérie a un grand besoin de fellahs laborieux et de bergers efficaces. C'est des métiers plus simples, moins stressants et même plus utiles qu' "immbbortateurs lapins". Catégorie humaine à grande majorité "truands" fi biled boutcheftchifa qui accélère encore et encore la descente aux enfers du pays.

Pour revenir à votre reflexion ci-dessus, de grâce Monsieur, cessez d'émettre des commentaires hors sujet. Je vous propose de vous concenter sur le fond et l'essentiel de la tragédie. Celà ménagera vos nerfs, épargnera votre santé et élevera sans le moindre doute le niveau des débats. Cordialement.

Rabah Benali.

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ahmed djaber

C'est quoi cette histoire. Une entreprise de 700 employés coule a cause de 2 machines de couches a bébé?

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