La COFACE promet de ne plus bouder l'Algérie
Le directeur général de la Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur, COFACE Algérie, M. Jean-Marc Pons, a déclaré que le risque «Algérie» reste stable, en indiquant qu’il plaiderait pour l’amélioration de la situation en Algérie durant la prochaine réunion qui se tiendra à Paris, le mois de janvier prochain en vue de présenter les risques des pays. La COFACE connue pour sa frilosité ne boudera donc plus l'Algérie qu'elle avait mis à l'index durant des années. Cette position "amicale " coïncide en fait avec l'ouverture du marché des assurances fermé jusque là aux établissements bancaires étrangers et dans lequel la COFACE va s'engouffrer comme nombre de banques étrangères.
M. Pons s'est donc efforcé de rassurer les Algériens devenus des partenaires recherchés. il a annoncé, hier, lors du forum du journal El-moudjahid en compagnie du Président Directeur Général de la Compagnie Algérienne d'Assurance et de Garantie des Exportations (Cagex) M. Djilali Tariket, que les investisseurs français n’hésitent guère à venir en Algérie, en précisant que ces derniers examinent avec soin les projets qu’ils réaliseront en Algérie, et ce après avoir choisi les régions idoines afin de les concrétiser.
Après quoi, il a expliqué les objectifs de sa filiale COFACE Algérie appelé à développer les services aux entreprises nationales dans le cadre d’Assurance-crédit octroyée dans le secteur des assurances. Le DG de la COFACE a estimé qu'il restait beaucoup à faire dans le secteur des assurances des exportations hormis les hydrocarbures, qui reste le facteur crucial pour assurer l’économie de l’Algérie portée principalement sur l’exploration des hydrocarbures, a-t-il précisé.
De son côté, le PDG de la Cagex a indiqué que les contrats qui les lient à la compagnie française COFACE leurs ont permis de développer le secteur des assurances des exportations notamment l’assurance des crédits locaux.
Commentaires (2) | Réagir ?
Il faut absolument auditer les rapports Algérie-Coface !
L'assureur français a toujours arnaqué notre pays en appliquant aux emprunteurs algériens des taux d'assurance prohibitifs (entre 7 et 12%).
Et, alors que, côté algérien, le risque d'incident de paiement a été réduit à zéro dans les transactions extérieures, la Coface continue de noter sévèrement notre pays, en commentant la situation toujours de façon tendancieuse.
Il faut aussi savoir que via son bureau d'Alger, la Coface va surtout mieux informer les firmes françaises non pas pour qu'elles investissent en Algérie, mais pour qu'elles augmentent leurs parts de marché dans les créneaux juteux et sans risque de la consommation et de l'import import.
Il faut enfin que nos autorités auditent la Cagex (l'assureur algérien) pour les nombreux stages qu'elles a organisés, ces 10 dernières années, à l'étranger au profit de ses cadres.
Il est inadmissible que la Cagex, opérationnelle depuis la fin des années 1990, reste en quête d'une mise à niveau !
Et quand on sait que cette mise à niveau est confiée à la Coface contre devises sonnantes et trébuchantes, on peut se demander ce que peuvent bien signifier la souveraineté, l'Etat, la sécurité financière...
Rym Imsat
Par le biais de la COFACE, la France montre une nième fois son attachement à sa chasse gardée.
Alger semble parfois échapper au contrôle de Paris mais ce n'est qu'une impression...
Cul et chemise !