56 morts et 2109 blessés en une semaine sur les routes algériennes
Les chiffres des accidents de la circulation donnés par la protection civile sont toujours très élevés. Aucune mesure ne semble pouvoir les baisser.
Journée ordinaire sur nos routes où la mort attend chaque jour des Algériens. Rien que mardi, trois personnes ont péri dans une collision survenue mardi entre deux véhicules près de Chbaïta-Mokhtar (El Tarf), a-t-on appris auprès de la Protection civile. L'accident qui s’est produit sur la route nationale (RN) n° 6 (Annaba - Souk Ahras), a causé le décès sur le coup de deux personnes âgées de 20 et de 26 ans, tandis que la troisième a succombé à ses blessures peu après son admission à l’hôpital de Drean, a-t-on précisé.
Cinquante-six personnes ont trouvé la mort et 2109 autres ont été blessées dans 1845 accidents de la circulation en une semaine, indique mardi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M'sila avec 5 personnes décédées et 45 autres blessées suite à 42 accidents de la route.
S'agissant des secours portés aux personnes, 920 blessés ont été pris en charge par les secours médicalisés de la Protection civile qui comptabilise 6543 évacuations sanitaires pour la même période et enregistre l'extinction de 2588 incendies urbains et autres.
Par ailleurs, 4117 opérations diverses et assistances aux personnes en danger ont été menées par les éléments de la Protection civile durant la même période.
En moyenne, 40 000 accidents causant plus de 4 000 morts et 60 000 blessés, dont des handicapés à vie selon des chiffres du Centre national de prévention et de sécurité routières, 2009. L'année dernière, selon des chiffres donnés par la Gendarmerie nationale, plus de 3.900 personnes ont été tuées dans plus de 24.000 accidents de la route. Soit une moyenne de onze décès par jour, a indiqué le commandement de la Gendarmerie nationale. Des chiffres qui donnent le vertige.
Certes des campagnes d'information sont organisées, l'arsenal de sanction s'est durci, mais le résultat n'est pas là. La même question restera posée : le gouvernement se contentera-t-il à faire la politique de l’autruche et ignorer ces statistiques macabres. Depuis des années une cinquantaine d’Algériens, au bas mot, meurent chaque semaine sur les routes et aucun arsenal sécuritaire ni mesure ferme pour endiguer cette catastrophe. Y a-t-il un responsable de la sécurité routière en Algérie ?
L.M. avec APS
Commentaires (3) | Réagir ?
Comme il est signalé dans le passé, les systèmes copiés-collés de chez FAFA ne fonctionnent pas et ne fonctionneront jamais... ce sont des abérations dans leur propre pays !!!
Ce système de retrait de permis ou pire celui du permis à points ne va qu'jouter du travail et de la paperasserie supplémentaire au travail très chargé des services de sécurité !!!
Une grande partie de commissions mise en place et qui réusnnisent inutilement se contentent de saisir les permis collectés quelques semaines pour les remettre à leurs propriétaires !!! c'est une perte de temps de ses membres, des agents et des automobilistes ayant commis de petites infractions !!!
Le seul remède est l'exemple... la saisie et la vente des véhicules (légers ou lourds) des proriétaires (conduteurs ou non) dont les véhicules sont à l'origine d'accidents graves ayant causés des blessés ou des morts !!!
L'homme apprend avec l'exemple !!!
QUE CE SOIT SCIENTIFIQUEMENT OU HISTORIQUMENT, LES RUTUELS ISLAMIQUES ONT FAIT DE L'HOMME MUSULMAN, LA PERSONNE LA PLUS PROBABLE A ETRE OBESE, OU AVOIR LE DIABETE.
A CELA S'AJOUTE LA TRISTE CONCLUSION, QUE 14 SIECLES DE PRATIQUE N'ONT RIEN FAIT POUR FAIRE AVANCER LE NIVEAEU DE VIE DE LA FAMILLE MUSULMANE. BIEN AU CONTRAIRE, ELLE DEVIENT DEPENDANTE ET ASSISTEE SUR PRESQUE TOUS LES PLANS.
IL YA LE PETROLE, IL YA L'ARGENT, IL YA LES VOITURES PUISSANTES, IL YA LES AUTOROUTES, MAIS IL N'YA PAS DE PRESENCE D'ESPRIT POUR METTRE EN VALEUR LES PERSONNES A BORD. A CELA S'AAJOUTE UN PERMIS DE CONDUIRE OBTENU DANS DES CONDITIONS LOUCHES, PLUS LE MAQUE D'ATTENTION DUE AU RAMADAN. DONC NOUS AVONS TOUTES LES CONDITIONS FAVORABLES POUR QUE LES ROUTES DEVIENNENT DES CHAMPS DE BATAILLE.