Kameleddine Fekhar et une trentaine de Mozabites arrêtés
Kameleddine Fekhar a été arrêté la nuit dernière avec plusieurs de ses camarades de lutte dans une mosquée du quartier Houache à Ghardaïa.
La police a fait irruption dans cette mosquée du quartier Houache à Ghardaia vers 22h30 pour procéder à l'interpellation du militant pour la cause mozabite Kameleddine Fekhar et d'un autre militant connu dans la région, Soufaghlam Kacem, avons-nous appris de sources locales. Une trentaine de jeunes mozabites est également embarquée à l'issue de cette descente dans la mosquée jeudi soir à l'heure de "Tarawi".
Ces arrestations ont eu lieu à la suite d'un mandat d’amener signé par le procureur général de la cour de Ghardaia, précise El Watan.
Ancien militant du FFS, le Dr Kameleddine Fekhar a adressé il y a quelques jours un appel au SG de l'ONU pour protéger la communauté mozabite d'un "génocide". Il est aussi l'un des militants les plus actifs de la vallée du M'zab.
L'arrestation de ce militant pacifiste étonne. Il est clair que les services de sécurité semblent lui reprocher la médiatisation des tragiques affrontements du M'zab, à travers ses différentes interventions et appels sur les réseaux sociaux.
Cette opération coup de poing dans une mosquée mozabite interroge. Qui est le plus dangeureux : ce militant qui active à visage découvert ou ces nervis intégristes armés qui ont tué plus de 20 Mozabites et blessé des dizaines d'autres en deux jours de pillages et de traques dans les rues de Ghardaia ?
L.M.
Commentaires (8) | Réagir ?
le pouvoir est raciste, le peuple est endoctriné par les islamo baatistes. le peuple dit algérien se caractérise par le deni de son identité amazigh
Complicité, parce que très peu d’entre nous sont partis dire stop aux imams salafistes qui attisent la haine entre les Algériens qui ne partagent pas la même orientation religieuse. Complicité parce que très peu d’entre nous ont appris à leurs enfants que, dans notre pays, il n’y a pas que les sunnites arabes, il y aussi d’autres compatriotes qui ont d’autres croyances, d’autres convictions. ”
C'est un danger pour la nation, fusiller le