Egypte: 20 policiers blessés dans un attentat dans le Sinaï

Les jihadistes multiplient les attentats contre les services de sécurité.
Les jihadistes multiplient les attentats contre les services de sécurité.

Vingt policiers égyptiens ont été blessés jeudi dans l'explosion d'une bombe visant leur véhicule dans le nord de la péninsule du Sinaï, théâtre d'attentats jihadistes meurtriers visant les forces de sécurité, a indiqué jeudi le ministère de la Santé.

L'attentat s'est produit aux abords de la ville d'Al-Arich, chef lieu du Nord-Sinaï, selon des responsables de la police et des urgences, qui ont précisé que la bombe avait été déclenchée à distance au passage d'un bus transportant les policiers partant en vacances.

Vingt policiers et un civil ont été blessés dans l'explosion, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé Hossam Abdel Ghaffar, soulignant que trois des blessés sont dans un état critique.

Dans une attaque séparée, un capitaine de police a été tué par balle tôt jeudi matin près de son domicile par des assaillants à bord d'une moto dans la ville de Beni Soueif, à une centaine de km au sud du Caire, selon un responsable de la sécurité.

Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes jihadistes multiplient les attentats contre les forces de l'ordre, disant agir en représailles à la sanglante répression contre les pro-Morsi qui a fait plus de 1.400 morts.

Selon les autorités, des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans les attaques jihadistes, essentiellement dans le Nord-Sinaï. Certains attentats ont également visé policiers et soldats au Caire et dans le Delta du Nil.

Le Nord-Sinaï, dans l'est de l'Egypte, est le bastion du groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess qui s'est rebaptisé Province du Sinaï pour marquer son allégeance au califat auto-proclamé par le groupe Etat islamique (EI) sur une partie de l'Irak et de la Syrie.

Le 1er juillet, des combattants du groupe ont lancé des attaques sans précédent contre l'armée, faisant des dizaines de morts. L'armée a fait état de 21 soldats tués et d'une centaine de jihadistes abattus lors de ces violences, mais les médias avaient publié des bilans bien plus lourds, citant des responsables de la sécurité.

AFP

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Bachir Ariouat

Les Pharaons ancêtres du peuple Egyptien moderne doivent se retournés dans leurs tombes, lorsque on observe la servitude à laquelle le peuple Egyptien est soumis acheté à coups de milliards par les pétros-dollars des Saoudiens et du Qatar, fût un moment.

Qui est-ce qu'ils ont besoin de s'engagés dans ne guerre qui ne les concernes, est-ce qu'un militaire il est capable de gouverner, Je pense que non là où le militaire fait de la politique et il gouverne, sûr et certains la dictature n'est pas loin, voir qu'il est à l'apogée dans le pays, dans un de dictature, il peut y avoir que de l'injustice, de corruption et des semeurs de la mort à chaque coins de rue.