Enfin un gouvernement qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit !
Dans une adresse au peuple grec, prononcée ce mercredi à 16h30, Alexis Tsipras a confirmé son appel à voter "Non" lors du referendum de dimanche prochain.
Balayant d’un revers de main les allégations qui lui prêtent l’intention cachée de sortir la Grèce de l’Europe, il affirme que le non, ne signifie pas la rupture avec l’union européenne, mais au contraire "c’est le retour aux valeurs européennes".
Le gouvernement grec reste à la table de négociation, mais il fait tout pour qu’elles aboutissent à des conditions qui permettent à la Grèce de faire face à la dette, d’y faire face sans pour autant accabler encore plus une population qui a déjà consenti de lourds sacrifice. Les priorités d’Athènes sont aujourd’hui claires : protéger les retraites, les petits revenus, éviter la fuite des capitaux et chercher à réunir les conditions du redressement de l’économie Grecque.
Ferme sur sa position, le dirigeant hellène a affirmé qu’il est honteux : "de voir un pays contraint de fermer ses banques parce que son gouvernement a choisi d’en appeler au peuple". Le referendum est donc maintenu malgré les objections des technocrates Bruxellois. Et la consigne de vote du gouvernement semble fixée sur le "Non". Le non, selon Alexis Tsipras, est un vote en faveur d’une solution positive, une solution généreuse et humaine.
Alea jacta est, le peuple grec dira son mot. Et dans le cas où ce mot sera un "Non", il vaudra le nombre de pas en arrière que Bruxelles fera, sauf à ce que la sentence populaire soit renversé par un coup d’Etat que la finance internationale aura à ajouter aux épisodes, Mossadegh, Salvador Allende, ….
Ahmed Ilmathene
Commentaires (3) | Réagir ?
Tenir ses promesses, écouter le petit peuple, c'est parfait et c'est très bien, mais, est-ce qu'il gagnera la partie auprès du peuple Grec, mine de rien il y a pas qu'en Algérie et en Afrique, que les gouvernements ne gouvernent pas, en veillant aux intérêts du pays et du peuple, et que la finance reste la maitresse des systèmes bancaires, quoi qu'on puisse dire, les politiciens ne sont rien d'autre que des travailleurs et qu'ils gèrent les affaires en fonction de leurs intérêts et les intérêts de leurs maîtres à travers la planète terre, or dans le monde dans lequel nous vivons, ce monde est géré par les billets de monnaies, je prie matin et soir, qu'il sera suivi par la majorité du peuple Grec, pour mettre à nu, les avatars des grands pays de l'Europe, comme la France, l'Allemagne, et les Anglais, qui se figurent que la terre cessera de tourner sans eux.
Quel culot !
Par telephone, il fait appeler son souvlaki des finances, pour dire a Merkel, qu'ils sont prets a annules la mascarade, ou est-ce la messe funebre ?
La chose est que generalement, les Casinos n'admettent pas de joueurs fauche's, c. a. d. qui n'ont rien a perdre. Le Nicht Allemand, est une maniere polie, et intelligeante, de les laisser deguerpir orgueuilleusement, mais Oost !
La politique c'est un jeu d'équilibriste, le mensonge, c'est ce qu'on leur apprend dans les grandes écoles dites réputés, par leurs enseignements, donc, ce Monsieur, fait qu'agir en fonction de ce qu'il aurait appris, rien d'autre, comme les autres dirigeants du monde, le mensonge régente le monde.
Donc les questions qui se poses, c'est de savoir, est-ce qu'il agit pour l'intérêt de son pays et de son peuple, où il agit pour ses propres intérêts, comme le font la majorité des gouvernants à travers la planète, pour une fois, un Grec aux méthodes de ses ancêtres, donc il faut mettre l'ensemble des hommes politiques et religieux, dans le même panier le bien secouer, et essayer de faire sortir, les honnêtes et les malhonnêtes, ceux qui travail pour le bien de leur pays et de leur peuple et ceux qui agissent uniquement dans leurs propres intérêts pour s'enrichir sur le dos de leur peuple respectif, pour cela la philosophie reprend sa place et ses droits, seul un Grec peut poser ces genres de questions.