Les axes algériens de la lutte politique contre Daech
"Tout doit contenir à faire reculer ces assassins : la répression dans le cadre de la loi et la justice, l’action politique et diplomatique ; la riposte militaire et de renseignement, l’assèchement des flux financiers. Mais surtout la consolidation des acquis démocratiques ainsi que l’affermissement de l’ancrage des héritages et des biens culturels avec l’ouverture du champ intellectuel… Puissions- nous ainsi en finir avec l’hydre de Lerne terroriste."
La pertinence de cette affirmation forte de l’écrivain et du non moins théologien Ghelab Bencheikh vient nous rappeler que la seule réflexion qui mérite l’attention est celle du comment combattre cette nouvelle barbarie terroriste érigée au statut de l’instrument normalisateur des sociétés du sud par les puissants de ce monde qui devient de plus en plus immoral et inhumain.
Au moment où la communauté internationale s’est évaporées dans les causeries et l’analyse politique à outrance pour déchiffrer l’expédition meurtrière wahhabite contre le Yémen, Deach, le bras armé du wahhabisme destructeur, nous a pris de court en sévissant au Koweit et en Tunisie pour nous donner la preuve qu’aucune analyse qui ne se projette pas dans l’éradication de ces hordes terroristes ne peut tenir la route. Aucun Etat qui se respecte ne peut prétendre qu’il n’est pas concerné par la sauvagerie de cette secte d’assassins.
Certes, nous avons vécu notre décennie noire en Algérie et nous avons, militairement, vaincu la barbarie terroriste mais la fameuse réconciliation prônée par Abdelaziz Bouteflika a politiquement inversé le rapport de forces en faveur de l’idéologie terroriste. Ceci dit, le combat contre la monarchie Bouteflikienne rentre aussi dans ce cadre de la lutte antiterroriste.
L’Algérie est trainée aujourd’hui par Bouteflika dans les pires situations annonciatrices du retour certain du terrorisme avec cette nouvelle version daeschiste. Le laxisme de l’Etat devant la médiatisation de Hamadache, le nouveau prêcheur du crime qui ne cesse de semer la haine par ses sorties dangereuses avérées, est un signe révélateur de l’entretien par le pouvoir algérien de cette nouvelle manière d’agir des "affairo-wahabistes" qui n’arrêtent pas de terroriser le monde pour mieux le maîtriser. Une sorte d’alliance objective qui permet aux mafieux au pouvoir de cultiver le statut quo afin de reporter leur départ éminent.
Il y a aussi la situation dramatique dans la vallée du Mzab qui n’est pas sans analogie avec cette conjoncture meurtrière wahhabo-daechiste à travers le monde. La source de cette haine communautaire est bel et bien identifiée. Elle n’est pas isolée du reste du monde. Le conflit communautaire dans cette région d’Algérie très paisible de part un passé très récent n’est qu’un justificatif de cette volonté assassine d’amplifier et de multiplier la violence aux alentours des gisements gaziers et pétroliers.
La déstabilisation politique, sécuritaire et économique de la production pétrolière et gazière se veut une assise pour argumenter l’exploitation du gaz de schiste si chère aux nouveaux colons issus du nouvel ordre mondial et soutenus par les dictateurs des Etats de la région nord-africaine et du Sahel. Agir pour la paix à Ghardaia rentre aussi dans cette imminente solidarité internationale contre ce monstre Daechiste fabriqué par l’alliance "mafio-idéologique" scellée entre les lobbies de la nouvelle colonisation et la débilité idéologique wahhabite.
Toutes les dérives actuelles du pouvoir en place, à commencer par cette légèreté inquiétante dans la gestion des affaires publiques, tendent vers l’amplification des discours extrémistes précurseurs d’une daechisation destructrice de l’Algérie.
Réfléchir dans le sens de trouver un consensus national autour d’une alternative algérienne viable qui va mettre un terme à l’aventurisme Bouteflikiste demeure la meilleure façon de lutter contre les intentions irresponsables des appétits de nouveau désordre mondial que certaines puissances mondiales veulent imposer par la terreur des Wahhabites.
Le départ d'Abdelaziz Bouteflika, le traitement responsable de la situation dans le Mzab, la réflexion autour de la situation en Kabylie, le soutien actif de la Tunisie et bien entendu la continuité sans relâche du combat contre l’exploration du gaz deschiste sont les axes politiques à travers lesquels les Algériens participeront efficacement dans une mobilisation planétaire contre le terrorisme daechiste et ses promoteurs politiques et idéologiques.
Moussa Nait Amara
Commentaires (5) | Réagir ?
1. Les champs? c'est pour la batata
2. Les islamistes, ou tout simplement les musulmans? c'est pour tirer comme des lapins.
le reste et tout le reste n'est que de la masturbation mentale, moyen les doigts comme d'habitude et un clavier CHER.
ooost, circulez !
Mais enfin?! I DAECH, DAESH, ISIS ou ISIL,....... cela fait 14 siecles deja et les consequences sont la:
- Societés musulmanes demeurent escalves de leur fixisme tout en generant un Escalvagisme multiforme
- Dependance triangulaire des musulmans: Petrole/ Drogue/ Bas ventre.
- Regimes dicatoriaux a pensée verticale et unique
- Femmes esclaves de l'homme et reduites a l'etat bestial.......
- Taux les plus elevé a l'echelle mondiale de l'Obesité
- Taux les plus elevé a l'echelle mondiale du Diabete
- Taux le plus faible de l'Esperance de Vie
Catacteristiques d'un enfer que la jeunesse soit refuse et fuit ailleurs a la recherche d'une vie dans la dignité (le paradis sur terre) ou a dafaut accepte par fatalité ou par instinct de survie meme comme esclave sans ame et sans destin,.... s'il le faut!