Batna : l’Université Hadj-Lakhdar inaugure un 2e laboratoire de dendrochronologie
Un nouveau laboratoire de recherches forestières 2e du genre en Afrique, a été récemment crée et inauguré dans la semaine à l’université Hadj Lakhdar de Batna.
Selon le recteur de l’université de Batna, le Dr Tahar Benabid a indiqué, au cours de la cérémonie d’inauguration, que le laboratoire de dendrochronologie vient consolider la recherche scientifique au sein de l’université qui compte 37 laboratoires et attend l’agrément de 10 autres.
Élevé récemment au rang d’école supérieure d’agronomie, l’institut des sciences vétérinaires et agronomiques compte 15 spécialités d’enseignement supérieur, classique et LMD. En outre, on apprend par le directeur de l’institut des sciences vétérinaires et agronomiques, le Dr Mohamed Melizi. Ce laboratoire est le fruit d’un accord conclu il y a deux années par cet institut avec le laboratoire de dendrochronologie de l’université de l’Arizona (États-Unis) dont l’équipe de recherche comptait dans ses rangs le P. Ramzy Touchane. Structure de recherche au service des sciences forestières, ce laboratoire accueillera aussi des doctorants tunisiens dans le cadre signé avec l’Institut national tunisien de recherche en eaux et forêts, et organisera un stage international durant l’été 2016, a précisé le même responsable.
Selon sa responsable, le Dr Dalila Kherchouche, le laboratoire permettra d’étudier les phases de croissance des arbres, notamment du cèdre, les changements climatiques intervenus et l’historique des incendies. Outre son importance scientifique pour la recherche forestière, le laboratoire, ouvert aux chercheurs et aux étudiants de tout le pays, économisera à l’université algérienne les frais de formation des étudiants à l’étranger, a indiqué le Dr. Kherchouche qui a suivi une formation au laboratoire de dendrochronologie de l’université de l’Arizona.
Le Dr Salah Bentouati, spécialisé dans le domaine, a souligné que ce laboratoire constituera une plateforme pour des recherches de précision en sciences forestières et relèvera la qualité des formations dispensées. Le laboratoire devra être renforcé par d’autres laboratoires spécialisés en géomatique, écophysiologie et phytopathologie, a-t-il ajouté, apprend-on.
Abdelmadjid Benyahia
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