Ecoutes: la France fait semblant de hausser le ton contre les USA
Paris ne "tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité", a dit mercredi l'Elysée, après une réunion d'urgence sur l'espionnage par les Etats-Unis des trois derniers chefs d'Etat français. L'ambassadrice américaine a été convoquée au Quai d'Orsay.
A croire la réponse de l'Elysée, la France serait en rogne ! Que nenni, rien ne changera à ses relations avec les Etats-Unis. "Des engagements avaient été pris par les autorités américaines", qui s'étaient engagées fin 2013 à ne plus écouter leurs alliés. "Ils doivent être rappelés et strictement respectés", peste la présidence française dans un communiqué. Elle a condamné "des faits inacceptables".
WikiLeaks a révélé mardi des documents montrant que Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que des collaborateurs et diplomates, ont été écoutés par le renseignement américain. Ces documents, classés "Top-Secret" et dévoilés mardi soir par les médias français Libération et Mediapart, consistent notamment en cinq rapports de l'agence de renseignement américaine NSA basés sur des "interceptions de communication". Ils étaient destinés à la "communauté du renseignement" américaine et à des responsables de la NSA, selon Libération. Sans révélation fracassante, ils éclairent le fonctionnement ou la prise de décision de M. Hollande et de ses deux prédécesseurs.
"Sécurité nationale"
La Maison Blanche a assuré mardi soir qu'elle ne ciblait pas les communications du président français et qu'elle ne le ferait pas. "Nous ne menons pas d'opérations de surveillance à l'étranger sauf s'il existe un objectif de sécurité nationale spécifique et validé", avait-elle auparavant argué. "Cela s'applique aux citoyens ordinaires comme aux dirigeants mondiaux", avait-elle dit.
Les documents publiés par WikiLeaks montrent par exemple comment M. Sarkozy se pensait en 2008 le "seul homme capable" de résoudre la crise financière. L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, Philippe Douste-Blazy, est lui évoqué comme ayant une "propension (...) à faire des déclarations inexactes et inopportunes".
Le document le plus récent par exemple, qui date du 22 mai 2012, soit quelques jours après l'entrée en fonction de François Hollande. Il fait état de réunions secrètes destinées à discuter d'une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. Et le président se montre généralement très inquiet de l'avenir de la Grèce sur laquelle, est-il écrit, il estime que la chancelière allemande Angela Merkel a "abandonné".
Précédent allemand
Un autre document de la NSA consiste en une liste de numéros de téléphone dont ceux des présidents, de leurs plus proches conseillers mais aussi de téléphones fixes comme le standard du ministère des Finances ou de celui de l'Agriculture. L'Allemagne avait été choquée à l'été 2013 par les révélations de l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden. Elles portaient sur un vaste système de surveillance des conversations téléphoniques et des communications via internet des Allemands, jusqu'à un téléphone portable de la chancelière, pendant plusieurs années.
AFP
Commentaires (2) | Réagir ?
Ni Hollande, ni personne ne peut élever la voix contre l'oncle S A M, qui peut faire et défaire les chefs d'Etats Européens, car ils ont toujours éxécuté les ordres des américains, parceque, se sont eux, qui
les ont sauvés, durant la 2éme guerre mondiale. Il n'y a qu'a voir comme est gérée la crise Ukrainiene, un fiasco. Au lieu d'aboutir a une union entre l'Est et l'Ouest, c'est le contraire qui s'est produit, les U S A y sont opposé, ils ne veulent pas d'une Europe forte, mais faible.
"tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité"
Puisque allah a decide' de defigurer le beau ciel Mediteraneen, il est temps de penser aux consequences. Alors conseil d'ami: Collez celle-ci au mur, pour les jours gris, quand vous n'aurez de quoi acheter des pillule anti-deprime - c. a. d. question d'avoir de quoi rire...