Manifestation contre les débits de boissons alcoolisées à Melbou
Deux jeunes, un de Melbou (wilaya de Bejaia) et un autre dont nous ignorons encore l’identité, ont été gravement blessés par balles lundi soir dans la ville de Melbou. Cela est survenu lors d’une manifestation menée par les habitants locaux qui demandent la fermeture pure et simple des débits de boissons alcoolisées.
Un gérant de l’un des débits, voyant la foule se rapprocher de son établissement a pris son arme de type Kalachnikov et tiré des coups de feu en direction des manifestants dans le but de les repousser. Sa tentative de se protéger s’est transformer en drame. Deux manifestants ont été touchés par balle. Ce qui a mis en rogne les habitants de Melbou. Gravement blessés, les deux manifestants ont été hospitalisés d’urgence. Le patron, quant à lui, qui est d’une autre région a pris la fuite, d’après notre source. Il est rappeler que celui-ci a été moult fois avisé par les habitants qui lui ont demandé de respecter les lieux. "Il ne contrôle plus son local. Il laisse les clients consommer à l’intérieur. C’est un point de vente et pas de consommation. Nous lui avons adressé des requêtes auparavant. En vain, nous sommes venus le lui demander de bouche à oreille. De fermer son magasin. Les autorités ne font pas leur travail de contrôle", peste l’un des manifestants.
L’intervention des services de sécurité a permis de calmer un tant soi peu les esprits des manifestants. Une enquête a été ouverte pour élucider les faits dès le début de l’épisode.
Un débit de boissons alcoolisées saccagé
Un jour avant cet incident, soit dimanche, des manifestants ont saccagé un dépôt de boissons alcoolisées. La cause ? Son propriétaire a percuté de plein fouet un jeune citoyen. Gravement blessé, celui-ci a été hospitalisé d’urgence à l’hôpital de la ville. L’information a circulé sur les réseaux sociaux. Les citoyens ont exprimé leur mécontentement du fait que le chauffeur n’a pas été interpelé par la police.
"Les services de sécurité ont laissé le bourreau circuler dans les rues de Melbou en toute liberté comme si rien n’était", a déclaré Brahim, un citoyen. Ce jeune tonne encore: "L’automobiliste auteur de l'agression est impliqué dans plusieurs affaires de justice. Il est riche et il croit tout se permettre".
Face à cette situation, la population s’est mobilisée pour dénoncer l’incident. Ils ont exigé le départ du propriétaire du débit de boissons alcoolisées de la ville.
Mounir Outemzabt
Commentaires (3) | Réagir ?
La lâcheté, de plus en plus, se hausse en valeur sociétale au pays d'Apulée, pardons au pays de okba ibnou nafie tueur d'algériens mais idolâtré par ces Néo-algériens lobotomisés qui préfèrent le zendjabile selon les recommandations coraniques au vin.
Rares sont les manifestations pour condamner ces religieux fanatiques qui envoient leur enfants se faire sauter à des milliers de kilométrés de chez eux, via les mosquées de quartiers dans un micro fabriqué au Japon, dans une battisse dont les matériaux viennent d'Italie et portant des vêtements (slip compris) fabriqués au Pakistan.
Et ces hurlements matinaux à 4h du matin qui réveilleraient un mort. Et cette autre recommandation coranique qui incite leurs enfants à s’habiller en robes et se dandiner en pleines villes en tangues les pieds crasseux à faire vomir un bouc... Un drôle de pays qu'est devenu ce pays. Misère.
Bonjour
Melbou c'est où ?? Au USA, au Canada, au Iles Malouines ?? Apparemment c'est en Algérie si la boule de cristalle et la devinette disent vrai. Excepté les villageois de la région il faut être fort en géographie imaginatif pour situer ce Bled.
Mr le journaliste, il vous arrive pafois d'être un peu précis ?? Melbou se n'est ni Paris, ni Alger ni New York. !! Dites où c'est exactement dans ces 2 millions de kilomètres carrés appelé Bouteflikistan.
Quand à la consomation du "Pécho", il faut peut être que la puissance coloniale arabo-tchektchouka qui gère ce Algéristan comme un tenant de "Doukkan" de Mekka, se résigne à enfin débrancher le peuple algérien du tout interdit de la culture médievale d'orient du septième siecle. Ce peuple ne veut pas vivre sur terre pour juste préparer la mort.
Rabah Benali