Le gouvernement recule devant les importateurs de voitures

Les importateurs ont eu raison du gouvernement.
Les importateurs ont eu raison du gouvernement.

Certaines dispositions de l'arrêté ministériel de mars 2015 relatif aux cahiers des charges sur les conditions d'exercice des activités de concessionnaires de véhicules neufs ont été modifiées par un autre arrêté ministériel publié au Journal officiel numéro 24 du 13 mai 2015.

Beaucoup de bruit pour rien. Comme à son habitude, le gouvernement multiplie fermeté puis reculade. Le nouvel arrêté ministériel, daté du 12 mai 2015, stipule dans son article 2 (modifiant l'alinéa 1 de l'article 2 du précédent arrêté) que "les véhicules automobiles dont les opérations d'importation ont fait l'objet d'une domiciliation bancaire avant le 15 avril, ne sont pas concernés par les dispositions de l'article 23 du cahier des charges prévu à l'article 3 ci-dessous".

Cet article 3 auquel fait référence le nouvel arrêté ministériel du 12 mai indique que "les points concernant le contrôle électronique de stabilité (ESC, ESB) et les deux airbags latéraux cités au niveau de l'article 23 du cahier des charges fixant les conditions et modalités d'exercice de l'activité des concessionnaires de véhicules automobiles, remorques et semi-remorques neufs (...) sont supprimés".

Il est à relever que l'alinéa 1 (désormais modifié) de l'article 2 de l'arrêté de mars dernier indiquait que "les commandes véhicules automobiles neufs passées et ayant fait l'objet d'une ouverture d'une lettre de crédit avant la date de signature du présent arrêté ne sont pas concernés par les dispositions de l'article 23 du cahier des charges...).

On retient deux éléments dans ce changement dans l'arrêté ministériel: le manque de sérieux dans la préparation de la réglementation et surtout la puissance des lobbies d'importation de voitures et par-delà des fabricants pour lesquels l'Algérie demeure le marché africain par excellence.

L.M/APS

Plus d'articles de : Algérie

Commentaires (3) | Réagir ?

avatar
Atala Atlale

''Décès du policier grièvement blessé jeudi par un chauffard à Alger

Un agent de la protection civile a également été blessé dans cet accident provoqué par un automobiliste qui roulait à vite allure.

À Alger, de nombreux automobilistes ne respectent pas les limitations de vitesse, sur les autoroutes et même dans le centre-ville, dans l’impunité totale. '' Source TSA.

En Europe ou tout pays qui se respecte utilise les moyens de surveillance par caméra les plus sophistiqués pour épargner des vies humaines que des chauffards, ces assassins de la route arrachent à leurs familles et amis. Qu'en est-il chez nous ? La réponse est dans le nombre effarants de morts sur la route. Dernières nouvelles 18 morts en quarante heures !! Qui sont les responsables ? Les autos-écoles ? Le manque de sévérité ? Les chauffards protégés ?

Une étude sérieuse pourrait apporter certaines réponses à même d'endeuiller moins nos famille !

Je suis bien déçu que le gouvernement recule face aux concessionnaires automobiles, il serait bien inspiré ce gouvernement de consulter le nombre d'affaires portées en justice contre ces concessionnaires pour manquements aux conditions de garanties et autres causes ! CE N'EST PAS SÉRIEUX ! IL S'AGIT DE MORTS D'HOMMES !

avatar
rabah Benali

Bonjour

Oh !!! les Zoulous la h'chouma, ils paient même leurs voitures par lettres de crédits. !!!

C'est à dire irrevocable, sonnantes, trébuchantes et à l'embarquement.

Unique sur planète terre. !!! Même au Zimbabwe les constructeurs autos notamment les bouffeurs de "camemberts" n'ont réussi pareilles performances. C'est unique et patetique.

Ferraille payée par L/C, transportée par armateurs "camemberts", paiement assurés par banques "camemberts". Abane, Ben M'hedi, Amirouche !! Vous vous êtes fait zigouillés pour des prunes. Eh !! pardon. Pour des "camemberts"!!

visualisation: 2 / 3