Un émir d'Al-Qaïda au Yémen tué dans une attaque de drone lundi

Les drones américains ont tué un chef d'Aqpa.
Les drones américains ont tué un chef d'Aqpa.

Un chef d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) figure parmi les quatre membres du réseau extrémiste tués lundi par une attaque de drone dans le sud-est du Yémen, a indiqué mardi à l'AFP un responsable yéménite.

Maamoun Hatem était l'émir d'Aqpa dans la province d'Ibb (centre), selon cette source. D'après ce responsable, le raid, qui a eu lieu à Moukalla, chef-lieu du Hadramout, a aussi coûté la vie à un responsable de la sécurité d'Aqpa, Mohamed Saleh al-Ghorabi, auteur d'attaques contre des banques de la province.

Outre les quatre morts, six membres du groupe ont été blessés, selon lui. Le drone, probablement américain, a visé un véhicule à l'entrée du Palais présidentiel à Moukalla, occupé par Al-Qaïda depuis que le réseau s'est emparé de cette grande ville le mois dernier, avait indiqué lundi un autre responsable.

Mardi soir, trois membres présumés d'Aqpa ont été tués dans une nouvelle attaque de drone alors qu'ils circulaient à bord d'une voiture à l'ouest d'Ataq, chef-lieu de la province de Chabwa (sud-est), a indiqué à l'AFP un responsable local.

En dépit de la situation très instable au Yémen, les Etats-Unis ont affirmé leur détermination à continuer à combattre Aqpa, considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite.

Aqpa a récemment annoncé la mort dans une attaque de drone américain d'un de ses hauts responsables, Nasser al-Ansi, qui avait revendiqué au nom du groupe l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo à Paris en janvier.

La semaine dernière, le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE indiquait qu'Ansi avait été tué par un raid de drone à Moukalla (...) en avril avec son fils et six autres combattants.

Des combattants d'Aqpa se sont emparés de Moukalla en avril, à la faveur du chaos qui règne au Yémen, théâtre depuis mars de raids aériens d'une coalition arabe et de combats entre partisans et adversaires du chef de l'Etat en exil. En prenant Moukalla, les jihadistes avaient libéré au passage plus de 300 détenus, dont un de leurs chefs.

AFP

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