L’Algérie en attente ... !
Y a-t-il une relation entre un Algérien et une attente ? Vraisemblablement, oui.
Nous sommes coincés entre l’attente et le "maktoub" (ellah-ghalabe !). Depuis l’indépendance, nous attendons des hommes d’Etat, qui nous sauveront de notre dépendance au pétrole, qui nous libéreront de la culture coloniale, de notre haine de nous-mêmes, qui nous rendront fières de notre histoire et de notre identité. Depuis, l’indépendance, nous attendons les bateaux chargés d’alimentations de base, de quoi faire fonctionner nos usines, nos écoles, nos universités, nos villes, nos villages et surtout nos ventres ! Oui, depuis longtemps que nous attendons de transformer notre pétrole en gasoil, ici chez nous et ne pas de le vendre en brute pour l’acheter en liquide. Oui, depuis des années nous attendons, des hommes et des femmes capables d’aller de l’avant et le passer ne devrait plus être un fardeau, mais une leçon pour inscrire notre combat dans l’universel !
Oui, depuis des années, que nous attendons que notre système éducatif et nos universités deviennent producteur du savoir-faire et de savoir vivre. Oui, depuis longtemps nous attendons des routes qui relient nos villes, mais sans laisser nos vies ! Oui, depuis longtemps que nous attendons la liberté d’expression, sans être jeté en prison, parce que nous avons écrits sur des choses, qui, semble-t-il, n’ont pas respecté l’éthique du "pouvoir" !
Oui, il y a longtemps que nous attendons des aides pour nos handicapées, nos personnes âgées, nos veuves, nos chômeurs, sans que cette aide deviennent une compagne électoral ou l’aumône du sa "majesté" ! Oui, depuis longtemps nous attendons du travail qui crée de la richesse et pas celui qui dilapide nos richesses ! Oui, depuis longtemps que nos émigrés attendent le retour au bled, avant de rentrer en cercueil.
Oui, depuis des années que nous attendons le retour de nos compétences, nos cadres, nos chercheurs, nos médecins, mais dans l’attente la fuite de nos cerveau ne cessent de s'accroître ! Oui cher peuple, sommes-nous condamnés à attendre ?
Yazid Haddar
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"... Depuis, l’indépendance, nous attendons les bateaux chargés d’alimentations de base, de quoi faire fonctionner nos usines, nos écoles, nos universités, nos villes, nos villages et surtout nos ventres ! Oui, depuis longtemps que nous attendons de transformer notre pétrole en gasoil, ici chez nous et ne pas de le vendre en brute pour l’acheter en liquide... "
C'est a cause du desordre. celui d'attendre des bateaux avant les ecoles, et les usines avant les universite's, enfin le ventre avant la tete.
Ce qui se resume en attendre les Messiahs d'etat, plutot que de se dire rab c'est moi !
Je suis sur que le bouteflika pensait la meme chose, a Doha - il attendait un peuple digne de lui !
Pour couvrir ses parents et amis des détournements de 100 milliards de dollar, ce clan de voleurs attend de liquider les casseroles concernant les pseudo procès sonatrach 1 et 2 khalifa etc.. pour soumettre au parlement la nouvelle triture de constitution avec un semblant de réorganisation de la justice pour couvrir ses parents et amis des détournements de 100 milliards de dollars. On comprend pourquoi il temporisait il garde la balle pour driibler le peuple comme à ses sales habitudes.