Les uns défendent la cause d’une souche millénaire sur un lopin de terre qui leur conférerait plus de droits que d’autres (à l’exemple du grand-père Lepen qui se targue de remonter son arbre généalogique jusqu’à 1000 ans pour s’octroyer le sceau magique d’une pureté gauloise indiscutable et privilégiée), les autres celle d’une vérité tombée du ciel qui leur ordonne de défaire la race humaine pour la rendre conforme à un portrait unique modelé par des hommes en mal de gratitude et d’exploits. Une équation des extrêmes qui ne fait que se compliquer d’une génération à l’autre, et face à laquelle les politiques adoptent des positions d’autruches, pas du tout rassurantes, eu égard à l’imminence du danger qui guette la paix dans les cités des hommes.

Dans une interview accordée à la chaîne III de la radio algérienne, et rapportée par le site en ligne TSA jeudi 9 avril, le recteur de la Mosquée de Paris martèle "la hia, la hachma" qu’"il faut doubler le nombre de mosquées en France durant les deux prochaines années".

De telles déclarations, énoncées en toute conscience ou en en totale inconscience, représentent une sacrée fournée de pain bénit pour le Front National, car cela participe bien plus à une œuvre d’exaspération et de bravade du bon petit Gaulois, lequel (pour l’écrasante majorité) ne demande qu'à vivre en paix, qu’à celle d’un appel à la sagesse et au vivre ensemble que tout bon sens se doit de commander. C’est à se demander si tout ce tintamarre ne fait pas partie d’un deal scabreux, dont je n’ose retranscrire l’intégralité que Satan me susurre à l’oreille gauche, et qui porte sur l’élection présidentielle qui se tiendra dans….deux ans précisément ! C’est à se flinguer les derniers neurones qui résistent encore à la bêtise des hommes !

À ce stade d’irritation, une petite pause s’impose pour une petite virée du côté des sciences et des étoiles.

Le tour du monde en 80 jours, Jules Verne en rêvait, il y a 150 ans. Telle performance fait sourire de nos jours puisqu’un tour complet le long de l’équateur peut se boucler en moins de 80 heures. Mais là où l'on se rend vraiment compte que l’ingéniosité des hommes dépasse la fiction, c’est de savoir que l’aller-retour pour un voyage sur Mars est d’ores et déjà envisageable avec le projet VASIMIR de la NASA, laquelle s’attèle à la construction d’une fusée qui pourrait être capable d'atteindre la planète Mars en 39 jours seulement. Bientôt donc, ce ne sera plus le tour du monde mais un aller-retour sur Mars qui s’effectuera en moins de 80 jours. Sacré bond en avant quand on sait que pour le voyage prévu pour la conquête de notre voisine en 2025, on tablait sur un aller simple de 6 mois. C’est dire les avancées faramineuses faites par la Science, et que les fainéants sacrés ont de tous temps combattu. Pendant que vous y êtes, pourquoi ne pas demander à la NASA de prévoir une mosquée pour les futurs émigrants musulmans sur Mars, M. Boubekeur ?

Les évolutions scientifiques d’analyse de sites mégalithiques tendent toutes à démontrer que contrairement à ce qui est énoncé dans tous les livres sacrés, sensés tout savoir, des civilisations technologiquement avancées ont vécu sur Terre, il y a plus de 10.000ans. Quelques derniers résultats d’analyse :

- Le Sphinx d’Egypte ne daterait pas de 3000 ans mais sa mouture originale remonterait à plus de 10.000 ans!

- Un alignement parfait des pyramides de Gizeh sur les trois étoiles principales de la constellation d’Orion tendent à suggérer, en plus d’autres preuves, liées notamment au réchauffement climatique à l’origine du fameux déluge de Noah, que ces édifices ont été construits, il y 10.500 ans. De plus, l’orientation parfaite de leurs faces, à une fraction de degré près, sur les quatre points cardinaux, indiquent des connaissances scientifiques qui n’ont rien à envier à celles du 21ème siècle. Sans parler de ce million de blocs qui pèsent chacun de 5 à 200 tonnes, et parmi lesquels un bloc particulier de 2000 tonnes, impossible à soulever par quelque moyen que ce soit de nos jours, transporté sur des centaines de kms par les bâtisseurs des pyramides.

- D’autres pierres, à géométrie précise (pesant de 5 à 120 tonnes), ont été extraites d’une colline, et taillées à perfection pour être transportées au sommet d’une autre colline qui se trouve à des kms du site de Puma Punku au Pérou, avant d'être scellées par un procédé de jointure qui laisse perplexes tous ceux qui s'y approchent. Ces réalisations remontent à bien avant la civilisation Inca.

- Le temple de Tiwanaku en Bolivie a été édifié, au regard d’un alignement particulier sur d’autres constellations, il y environ 17000 ans. Une telle datation est rendue possible grâce au décalage temporel qui s’effectue conformément à un cycle de rotation de 26.000 ans associé au mouvement des étoiles par rapport à la position de la Terre et de notre système solaire dans la voie lactée.

- Un temple entièrement taillé dans de la roche sur un site montagneux, en Inde, comporte des entrées dont la disposition géographique ne peut être le fruit du hasard, puisqu’une fenêtre en particulier est orientée suivant le solstice d’été pour en illuminer l'intérieur, avec une précision à défier les architectes du XXIe siècle.

De tels exemples, qui présument des connaissances bien plus avancées que l’on voudrait nous faire croire, sont découverts par dizaines aux quatre coins du monde; En inde, au Pérou, en Bolivie, au Mexique, en Turquie, et même dans la petite île de malte où l’on vient de mettre au jour un temple enfoui taillé dans la roche, avec des propriétés acoustiques invraisemblables.

Autant de signatures mégalithiques, et bien d'autres, qui prouvent que l’histoire des hommes est à réécrire, et que des civilisations bien plus avancées que la nôtre ont bel et bien vécu sur Terre aux quatre continents, bien avant l’Histoire d’Abraham, Noah, Moïse, Jésus ou Mahomet !

Comment des blocs de pierre gigantesques ont pu être taillés, déplacés sur des centaines de kms pour certains, et écarter l’idée de technologies avancées, supérieures aux nôtres sur certains aspects ? Comment se laisser berner par l’idée que de telles prouesses sont le fait d’outils primitifs tels le biseau et le marteau, manipulés par des milliers d’esclaves ?

Le portrait de la statue de Ramses 2 est si parfait et symétrique, les gravures des obélisques de Karnak si précisément reproduites sur les 4 faces et entaillés avec une telle rectitude qu’il est impossible de ne pas évoquer des systèmes de découpe semblables au Laser ! Certains avancent l’idée d’outils basés sur un phénomène de résonance acoustique que l’on est loin de maîtriser de nos jours. De tels instruments pourraient même expliquer la lévitation nécessaire pour transporter et empiler ces mastodontes de pierre pour réaliser ces constructions gigantesques qui narguent les communautés scientifiques aux quatre coins du monde, à mesure que les fouilles archéologiques et les informations se précisent et se multiplient. À tel point que l'Egypte commence sérieusement à se méfier de ces études qui remettraient en question l'histoire et la grandeur de ses pharaons!

Dans les labos du XXIe siècle, on commence, à peine, à comprendre et à mettre au point des systèmes basés sur la résonance acoustique pour démontrer la faisabilité de la lévitation, via un phénomène d’ondes stationnaires mécaniques dans l’air, par exemple. On arrive ainsi à suspendre par lévitation quelques billes dont le poids ne dépasse pas quelques ridicules petits grammes. Mais d’ici à faire léviter des objets comparables aux pierres des anciens monuments, il faudra attendre, peut-être bien quelques siècles encore, si tant est que la race humaine n’ait pas disparue d’ici là, par la grâce de toutes ces menaces extrémistes qui se profilent à vive allure partout sur la planète !

Ces exemples témoignent du haut degré de connaissances de nombreuses civilisations anciennes. De ce fait, de deux choses l’une, ou bien nos ancêtres avaient bien atteints des niveaux de Technologies plus avancés que ce que nous croyions jusqu’ici, ou alors, il faut se résoudre à accepter l’idée qu’ils avaient bénéficié d’une aide venue d’ailleurs. Une aide uniformément distribuée sur les continents, comme le prouvent les séries de nouvelles découvertes archéologiques.

Et à propos de visiteurs venus d'ailleurs, c.a.d. du ciel et des étoiles, les résultats d’une analyse ADN effectuée sur l’un des 300 cranes (de formes dissemblables à ceux de l’homo-sapiens), retrouvés au Pérou dans les années 1920, viennent de tomber. Leur auteur, Brien Foerster, la résume en ces termes : «Des séquences génétiques du crane analysé ne correspondent à aucune espèce connue et ne correspond à aucune ramification de l’arbre généalogique Homo-Sapiens ni de quelconque évolution génétique sur Terre» !? Une datation au carbone 14 donnent à ces cranes 3000 ans d’âge. Les Darwinistes ont de quoi se faire du souci !

Au-delà de ces mystères évolutionnistes que les hommes de Sciences ne tarderont certainement pas à percer, revenons à ces 400 mosquées que revendique notre Recteur. Si l’on considère que la construction d’un lieu de culte coûte quelques centaines de milliers, voire quelques millions d’euros, au bas mot, cela représente un investissement de 1 milliard d’euros, en se basant sur une moyenne de 2.5 millions par édifice !

Un milliard d’euros, cela représente environ 75.000 bourses étalées sur 2 ans, à raison de 500 euros par mois. Au lieu d’appeler à la construction d’édifices destinés à précipiter la jeunesse maghrébine, car c’est bien d’elle qu’il s’agit, dans un trou noir intellectuel duquel il est difficile de s’échapper (l’exemple de Kamel Daoud, qui avait avoué avoir traversé une période salafiste avant d’être sauvé par les livres et une lecture intense, est à ce titre, on ne peut plus édifiant de réalité) pourquoi ne pas œuvrer à l’octroi de bourses d’excellence ? Des bourses exclusivement réservées aux domaines des Sciences, seules matières qui permettent un reformatage et une grande ouverture d’esprit, à même d’opérer un nettoyage radical du cerveau par rapport à ces croyances saugrenues et obsolètes sorties des cavernes, longtemps après les grandes civilisations mégalithiques exposées plus haut. Mais évidemment, tel combat n’est pas celui de notre Recteur. Que deviendrait son fonds de commerce si même les musulmans venaient à épouser le moule universel de l’humanisme, celui de Kateb Yacine, Albert Camus, Kamel Daoud, Rabelais et Voltaire ? Et surtout, que deviendrait son lot de "bons points" auprès d’Allah pour services rendus, ceux d’avoir émigré pour porter le "message" loin de sa source, tel que formulé dans l’injonction du verset XXII-58. Est-il besoin de le retranscrire ?

Pendant que Dalil Boubekeur s’échine à vouloir faire planter un max de minarets en terre de France, ces fusées qui ne décolleront jamais de la planète Terre, Ellen Stofan, directrice scientifique de la NASA déclare: "Je crois que nous aurons de fortes indications de l'existence de la vie extraterrestre dans la prochaine décennie et la preuve formelle dans les dix à vingt prochaines années".

En conclusion, une seule question s’impose : Qu’est-il plus raisonnable d’exiger et de se battre pour l'arracher ? 75.000 bourses d’excellence pour construire des vies sur Terre ou 400 mosquées pour éviter à des attardés un hypothétique enfer ?

Kacem Madani

PS : À midi, ce vendredi 10 Avril, la communauté universitaire de France a observé une minute de silence en hommage aux 127 étudiants massacrés au Kenya par les hommes des ténèbres. Il eût été souhaitable que le rectorat de la mosquée de Paris y participât. Mais bon, on a bien compris que l’on ne remet pas en question le combat de ses cousins, proches ou lointains. La cause est la même, seuls les moyens différent. Réclamer 400 mosquées sur la terre de Voltaire ne sous-entend-il pas un même combat, celui de perpétrer des génocides intellectuels tout aussi condamnable et tout aussi indigne du XXIe siècle ?