Extrême droite française : Marine et Jean-Marie Le Pen divorcent
C'était prévisible.
L'"Algérie française" sioniste, sous le signe soixantenaire de "Suez", l'emporte sur les descendants de Pétain et sur tous les Chouans d'arrière-garde qui ont vomi 1789.
Les deux principales racines de l'extrême droite française ne pouvaient durablement cohabiter.
Demain, Marine Le Pen sera sans doute, officiellement, invitée au dîner du CRIF !
Mais pour nous rien ne change. En face, l'hostilité contre notre indépendance demeure le carburant principal de presque tous les partis qui torpillent, sinon désormais une inconcevable amitié entrevue avant 2005, du moins toute coopération intelligente et mutuellement avantageuse.
C'est dommage, mais c'est ainsi. Que tout Algérien respectueux de lui-même s'y fasse une bonne fois pour toute.
A moins de se fourvoyer avec nos "démocrates francophones", stratèges du dimanche à la manque, régionalistes à psychanalyser, résolus contre la République, par un cantonisation dangereuse pour notre pays, le plus raisonnable serait de prendre distance avec une France en crise identitaire et en perte d'influence en Europe et dans le monde qui ne s'appartient presque plus et dont l'espace de la décision n'est plus discernable. Au point qu'on ne sait même plus au juste avec qui on dialogue.
Replions-nous donc en une attitude plus convenable, à un contrat de cohabitation régional réduit aux acquêts.
Tout autre cap serait périlleux dans un monde imprévisible et mortel pour les nations qui ne savent plus d'où elles viennent et où elles vont. Sénèque, il y a de cela plus de 2000 ans, avait professé une sagesse impérissable, à l'adresse non pas seulement de ceux qui ne savent ce qu'ils sont, surtout pour ceux qui ne veulent pas distinguer ce qu'ils ne peuvent pas être.
Retroussons nos manches et faisons du pétrole un peu de futur décent et beaucoup d'intelligence.
Djeha
Commentaires (2) | Réagir ?
Le FN n'est pas la France tout comme le FIS n'est pas l'Algérie, l'amitié ne se fonde pas sur des extrêmes, elle se fondent sur un socle de valeurs universelles et reconnues par les deux parties. Il ne faut pas tourner le dos à quelqu'un qui peut vous aider ni refuser d'aider celui qui vous le demande, c'est avant tout celà l'humanisme et la cohabitation régionale. Ras-le-bol du bâathisme et du repli sur soi identitaire mortel qui vous renvoie aux extrêmes.
Ils divorcent? Vous plaisantez Djeha? Enfin, normal, c'est dans votre rôle. Vous pétez aux politiques les vertus du sage. Vous honorez le Front National d'une capacité à une rupture générationnelle alors qu'il n'en est absolument rien. Jean Marie Le Pen, ou la retouche finale portée sur le testament par le Père Fondateur pour s'assurer que l'héritage frontiste n'échappe pas à l'emprise héréditaire de la famille. Ou comment Jean Marie joue un peu et à dessein le père fouettard pour habiller ses deux héritières du statut de ses propres victimes et ce, dans l'unique but de rehausser leur images au sein d'un plus grand nombre de Français en mal d'existence. J'appellerai cela de la comédie de l'extrême qui consiste à affirmer le contraire de ce que l'on pense véritablement pour un but, inavoué pour le commun, orchestré à la perfection par les comédiens assermentée de l'équipe Le Pen. Le vieillard ne divague pas. Il n'est pas sénile. Il maîtrise parfaitement ses voiles et l'orientation de son projet pour la France. Et pour vos conseils en direction des Algériens bi nationaux, ils seraient plus sages et plausibles s'ils avaient un Terrain de repli accueillant. Je vous rappelle que la crise identitaire que vivent bien des Algériens en Algérie est bien plus frustrante que celle que l'on vit en France. Mais, qui peut croire Djeha, hein?