SOS école de musique en voie de disparition à Tiaret
Des hommes ont juré sur leur honneur de ne jamais baisser les bras, quelles que soient les difficultés, pour être utile à la société et à leur pays.
Pendant ce temps d’autres à Tiaret n’ont rien trouvé de mieux à faire que de fermer l’Ecole communale de musique. Faut-il rappeler que le défunt artiste Mustapha Belarbi (musicien, chanteur, compositeur du glorieux orchestre Safir Ettareb de Ali Maachi) s’est battu pendant des années pour que cette écolle voit le jour et ait le statut de conservatoire de musique. Cette petite école avait formé et initié, dès le début des années 1980, des centaines d’enfants à plusieurs instruments de musique. Certains d’entre eux ont même obtenu des prix nationaux ; notamment sur le piano et la guitare.
Un cri de détresse est envoyé aux responsables de la culture pour rouvrir cette école et lui donner les moyens humains et matériels pour qu’elle redémarre.
Le peuple qui ne respecte pas la culture et sa diversité est un peuple voué à l’asservissement et à l’extinction, ignorer et piétiner un vecteur de la transmission du savoir et du savoir-être est de l’inconscience schizophrénique, quand on sait que cette école a vu défiler plusieurs professeurs de piano de nationalités étrangères, n’avait jamais cessé d’ouvrir, même pendant la décennie rouge et noire, la faire disparaître aujourd’hui, est insupportable et surtout dramatique pour les enfants. C'est une grosse erreur humaine que les Tiaretis n’oublieront certainement pas.
Ahmed Farrah
Commentaires (2) | Réagir ?
C'est une autre fenêtre que nos gouvernants cherchent à fermer sur le Djilbab national qu'ils tiennent à imposer et faire porter par tout le monde dans ce pays. La musique, comme tous les beaux arts les dérange ; rien n'échappe aux chlaoucho-veillo-veilleurs des goulags ; même le sourire est suspect.
Inutile de lancer des cris de secours, à présent la plus part des algériens considèrent la musique HARAM, Mezreg et ses acolytes ont fini par ériger la battisse, bientôt le frère de boko haram, et tout le reste, tout le monde attend avec impatience le moment fatidique pour cueillir le fruit, car il est déjà mûr.