Les Touaregs acceptent de renouer le dialogue
Les rebelles touaregs du nord du Mali ont accepté mardi de renouer le dialogue avec le gouvernement et les médiateurs internationaux. Cette décision est intervenue au lendemain de leur rejet de l'accord d'Alger.
"Nous sommes convenus qu'il devait y avoir une autre rencontre avec les médiateurs et le gouvernement malien", a déclaré le porte-parole du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Moussa Ag Acharatoumane. La date et le lieu restent à établir, a-t-il ajouté.
Des diplomates se sont rendus mardi à Kidal pour rencontrer les représentants des Touaregs au lendemain de leur rejet de l'accord de paix préliminaire proposé le 1er mars à Alger, que seul le gouvernement malien a signé.
Plusieurs centaines d'habitants ont défilé dans la ville derrière des banderoles "Nous ne signerons pas!" et en agitant les drapeaux du Nord, qu'ils nomment Azawad, ont rapporté des témoins.
La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), qui représente cinq groupes rebelles, a estimé lundi que l'accord d'Alger, établi après huit mois de discussions, constituait une bonne base pour la poursuite des discussions mais qu'il ne répondait pas en l'état aux aspirations du peuple touareg et devait être amélioré.
Un diplomate représentant la France, qui assume actuellement la présidence du Conseil de sécurité, a indiqué que des sanctions, comme par exemple une interdiction de voyager, pourraient être envisagées contre les rebelles s'ils persistaient à ne pas signer.
AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
La carotte et le baton déluré francais n'a pas de limites, à peine préside t elle le conseil de sécurité que cette france des cultures ne retient pour s'affirmer que les menaces sur les voyages (grave débilité) cat les terroristes et rebelles voyagent sans passeports et en bon transfrontaliers clandestins.
La france est piégée dans sa populatique mégalomaniesque en Afrique du Nord et au sahel, et oui la bonne vieille république s'essouffle et perd ses repères stratégiques, comment avec une pareille fragmentation de dizaines de mouvements rebelles ou terroristes (là la france ne semble pas faire la différence comme du fameux temps des Fellagas algériens terroristes... ?) on veut dialoguer avec des miettes éparses.
Question à deux sous est ce que la fragmentation effectuée sur le terrain par différents services d'intelligences dans la région, donnera t elle la moindre chance à un ou pardon des dialogues surréels que les diplomates saturent par leur manie maladive de dizaines de réunions et de plans sur la cométe.
Le Bordel est énorme par cette politique débile de la "Franca-afrique" non?
Alors que l'europe puissante et civilisée ne semble plus plaire aux européens qui l'ont concue, et vous voulez dialoguer avec nos pauvres africains sous devellopés et encore barbares dans le subconscient européen....
Cela relève du charlatanisme diplomatique, meme au conseil de sécurité et alors la suite.