Car Tam-Bejaia : 11 morts et 25 blessés dans un accident à In-Salah
Le bilan de l'accident de circulation survenu tôt dimanche au nord d'In-Salah s'est alourdi à 11 morts et 25 blessés à différents degrés de gravité, a appris l'APS de source hospitalière.
Dans un premier bilan, la Protection civile faisait état de dix morts et dix blessées. La violente collision entre un bus de transport de voyageurs assurant la liaison Tamanrasset-Bejaia et un camion semi-remorque a causé la mort de 11 personnes, deux occupants du camion et neuf autres du bus, a précisé le directeur de l'hôpital d'In-Salah où ont été évacuées les victimes
De nombreux blessés dans la collision mortelle survenue tôt dimanche entre un bus et un semi remorque près d’In-Salah, ont été transférés vers des hôpitaux de wilayas voisines, en raison d'un déficit en médecins spécialistes à In-Salah, a constaté l’APS. En raison de l’absence de praticiens spécialistes dans certaines disciplines, le staff médical a dû recourir au transfert de certains blessés nécessitant une prise en charge spécialisée vers des structures hospitalières de villes voisines, à l’instar de Reggane, Adrar et Tamanrasset, ont expliqué des sources médicales.
Une enquête est ouverte par les services concernés pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident. L'accident s'est produit tôt dimanche sur la RN°1, à 80 km d'In Salah (Tamanrasset) en allant vers El-Menea (Ghardaïa), selon la Protection civile.
Par ailleurs, dix-huit personnes sont mortes et 36 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation routière survenus à travers le pays durant les trois derniers jours, a indiqué samedi la Protection civile dans un communiqué.
Le plus lourd bilan a été enregistré dans la wilaya de Laghouat, avec 5 personnes décédées et 8 autres blessées, a précisé la même source. Enfin, les secours de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence et l’évacuation de 8 personnes incommodées suite à l’inhalation des gaz brûlés du monoxyde de carbone (CO) émanant des appareils de chauffage à Mila et à Naama.
Avec APS
Commentaires (4) | Réagir ?
Ce régime criminel et assassin qui continue, malgré les hécatombes que nous observons depuis quelques années sur les routes algériennes, à permettre à des gens de moins de 30 ans de conduire des véhicules lourds et surtout des véhicules de transport en commun sans le permis poids lourd ou celui de transport en commun qui était exigé pendant la colonisation et même un peu après.
Si les circonstances n'étaient pas si dramatiques on aurait pu jurer que ce pouvoir a levé cette contrainte afin de freiner, la seule méthode qu'il a trouvé, la démographie galopante du pays.
Pôvres de nous, entre quelles mains notre destin se trouve, vivement le repos éternel !
C'est une erreur humaine, la plupart des accidents sont dûs au comportement dangereux des conducteurs, à leur négligence ou à leur irresponsabilité (c'est rarement un défaut sur la mécanique des véhicules) . Au Sud, pour ceux qui connaissent bien le Sud les causes principales des accidents sont liées à l'excés de vitesse, au risque de somnolence au volant ou encore le fait de rouler au milieu de la chaussée sans rester stritement sur sa voie de droite parceque du fait des ondulations d'une route en ligne droite on peut être surpris par l'apparition d'un ou plusieurs véhicules circulant en sens inverse. Il y a aussi une autre cause d'accident au Sud ce sont les traversées de la voie imprévues par des dromadaires. Il faut chaque fois faire une analyse des causes et en tirer les leçons pour une meilleure prévention. Mes sincéres condoléances à toutes les familles endeuillées et prompt retablissement aux bléssés de cette catastrophe.